Un homme d’Etat
Mohamed Ali Boughazi, est le ministre du Tourisme depuis février dernier. Succédant au même poste à Mohamed Hemidou, suite au remaniement ministériel opéré par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, il a pour mission essentielle de redynamiser un secteur en agonie depuis des années en dépit de toutes les « assurance portant » sur sa relance.
a« Le secteur est stratégique, au vu des atouts de l’Algérie, des aouts qui doivent être exploités et devenir, par la suite, une alternative aux hydrocarbures dans la création de richesses et de nouveaux emplois », avait affirmé Mohamed Boughazi, dans une allocution lors de la cérémonie de passation de pouvoirs, tenue au siège du ministère à Alger.
La nomination de l’ex conseiller de l’ancien président de la République à ce poste, n’avait pas été, rappelons-le, du goût de certains cercles. Le choix porté sur sa personne par le président Tebboune avait été en effet critiqué. Trop même. Que lui reproche-t-on ? Dans les faits absolument rien. Juste le fait d’avoir été pendant de longues années « Conseiller de Bouteflika », alors qu’il n’est pas le seul cadre intègre, à exercer au temps de l’ancien président de la République.
Est-ce suffisant pour juger un cadre de la République ? Assurément pas.
Pourtant et contrairement à beaucoup d’autres cadres, Mohamed Boughazi, n’avait été cité dans aucune affaire de corruption. Son nom n’est en effet associé à aucun scandale Comme nous l’écrivions sur les colonnes d’El Djazaïr.com, Mohamed Ali Boughazi, est de tout temps « discret ». Un homme d’Etat.
« Il n’aime pas trop se mettre sous les projecteurs », nous dit-on dans son entourage.
Docteur en mathématiques, Mohamed Boughazi ancien député d’Ennahda en 1997, allait être désigné en 2012 chef du Gouvernement. Il avait été également pressenti à la tête de l’APN.
Entre 2000 et 2003, il fait une brève carrière ministérielle dans le premier gouvernement d’Abdelaziz Bouteflika, à la tête de l’Aménagement du territoire, puis en tant que secrétaire d’État à la Recherche scientifique.
Pendant la décennie noire, Mohamed Ali Boughazi, comme en témoignent beaucoup de ses proches, n’avait jamais eu l’idée de quitter l’Algérie pour un quelconque autre pays.
Bien au contraire, au moment où beaucoup d’autre ont préféré la « fuite », lui, il « est resté au service de la Nation ». Connu pour ses positions anti islamisme intégriste, Mohamed Ali Boughazi, les a toujours assumées. En 1994, il fait partie des personnalités désignées pour mener le dialogue avec les partis politiques dans le cadre de la commission de dialogue nationale dont le porte-parole était Abdelkader Bensalah.
Cette commission devait à l’époque préparer le transition suite à le fin de mandat de HCE (Haut comité d’état), mis en place après lz démission de président Chadli Bendjedid en janvier 1992.
La Patrie News