Tension diplomatique entre l’Espagne et le Maroc : Mohamed VI piégé par le lobby sioniste
Par Mohamed Abdoun
Les observateurs qui suivent de près les « folles pérégrinations » du roi Mohamed VI, se disent convaincus que celui-ci a été volontairement mal conseillé afin de prendre discrètement et indirectement le contrôle de son royaume.
Preuve en est qu’il leur a fallu à peine une poignée de jours entre la double annonce « trumpiste » pour qu’une délégation, formée de hauts responsables politiques et sécuritaires débarque en force dès ce mardi à Rabat.
Mieux, celle-ci vient désormais pour ne plus repartir. Voilà pourquoi, expliquent ironiquement nos sources, l’école marocaine a officiellement commencé à enseigner la langue et la culture hébraïques.
Les conseillers de Mohamed VI, menés par le très influent André Azoulay, ont dû gonfler à l’hélium ce roi fainéant et incompétent. Imbu de sa personne, et du très éphémère et, surtout illégal, soutien de Trump à la prétendue marocanité du Sahara Occidental, il a été poussé à ouvrir un front direct avec la puissante Espagne à propos des enclaves de Ceuta et Mellila.
Madrid, forte du soutien de toute l’Union européenne, ne fera qu’une bouchée du risible et pathétique Maroc. Celui-ci, en train de perdre ses illégaux avantages concernant la question du Sahara Occidental, fait irrésistiblement penser au sordide crapaud de la fable de la grenouille qui avait voulu devenir plus grosse qu’un bœuf.
A présent, le sort en est jeté. Le Conseil de sécurité, réuni lundi soir, sur demande de l’Allemagne, donné une magistrale gifle à l’initiative de Trump.
La violation du cessez-le-feu par le Maroc au niveau de la zone tampon d’El Guerguerat y a également été dénoncée avec force.
Point de solution, en effet, en-dehors du respect du droit du peuple sahraoui à la tenue d’un référendum d’autodétermination pour que celui-ci décide librement et souverainement de son destin.
Si le mandat de la MINURSO reste de mise les Sahraouis ne feront pas la même erreur que celle qui avaient été faite lors du cessez-le-feu de 1991 alors qu’ils battaient à plate couture l’armée d’occupation marocaine.
Désormais, il n’est plus question de mettre un terme au conflit armé sans avoir arraché la victoire finale.
M.A.