Abdelmadjid Tebboune : « la transition économique ne doit plus être un slogan creux »
C’est un président de la République très soucieux de l’avenir du pays et convaincu qu’avec la collaboration de tous, cet avenir sera radieux, qui s’est exprimé ce matin avec « le langage du cœur » à l’occasion del’ouverture des travaux de la réunion Gouvernement-Opérateurs économiques qui se tient au CIC.
C’est ainsi qu’après avoir fait le tour des blocages qui inhibent la relance économique, il a lancé un appel aux participants à se mobiliser pour le salut de l’Algérie.
« Nous sommes tous du même côté de la barricade, personne ici n’est plus patriote que l’autre, nous devons sauver notre pays qui se trouve aujourd’hui face un tournant décisif », a martelé le président Tebboune en expliquant que « la volonté politique existe » chez les autorités disposées à « aller très loin dans l’aide des acteurs économiques sincères et patriotes »
A ce propos, le président a révélé qu’une enveloppe de 1.900 milliards de dinars est disponible et à laquelle pourrait être ajoutée une rallonge conséquente de 12 milliards de dollars pour accompagner cette transition économique qui, assène-t-il « ne doit plus être un slogan creux. »
Situation économique difficile certes, mais le président Tebboune affirme de façon ferme et catégorique qu’il « rejette l’idée même de l’endettement extérieur avec le FMI, la Banque mondiale, où même les pays amis.»
« La situation financière de notre pays est certes difficile, mais pas mortelle » fait valoir le président Tebboune qui profite pour battre en brèche les scénarii catastrophistes et autres Cassandres prédisant une faillite économique prochaine du pays.
« Nous avons des réserves de changes de 57 milliards de dollars, nous tablons sur des revenus pétroliers d’environ 24 milliards de dollars pour l’année 2020, c’est une mauvaise année pétrolière , mais avec un pétrole qui se situe bon an mal an autour de 40 dollars, alors que notre budget est calculé sur un pétrole à 30 dollars en plus de 27 milliards de dollars de l’agriculture », le pari est jouable croit le chef de l’Etat qui insiste pour dire que « la situation est difficile , mais gérable »
Ferhat Zafane