Sollicitée par les Libyens : l’expertise Sonelgaz, preuve à l’appui
Dans une Libye en proie à une guerre qui ne dit pas son nom, conjuguée à une instabilité politique qui semble s’inscrire dans la durée, les pénuries d’électricités sont fréquentes, à cause notamment de la vétusté des infrastructures et du manque de leur entretien. Face à ce désarroi et à l’obligation de « garantir de l’énergie électrique à tous », Tripoli, s’est retournée vers ses voisins dans l’espoir d’y trouver un écho favorable.
Fidèle à ses principes de solidarité, l’Algérie a tout de suite répondu « présent » à l’appel des « frères » suite à la sollicitation, du président du Conseil présidentiel du Gouvernement d’entente nationale libyen (GNA), Faïz Serradj, demandant au président de la République, Abdelmadjid Tebboune « une aide urgente visant à réparer une panne dans la centrale électrique alimentant Tripoli ».
Á cette demande, le président Tebboune a immédiatement instruit le ministre de l’Energie à l’effet de dépêcher une équipe technique de la Sonelgaz, dans la capitale libyenne. Les 13 techniciens de la SPE, à leur tête le premier responsable de la filiale sont déjà à l’œuvre. Mais pourquoi spécialement l’Algérie ? Pourquoi spécialement la Sonelgaz ? D’abord, parce que l’Algérie ne saurait dire « Non » dans pareille circonstance. En effet, l’Algérie qui a toujours su garder ses distances « quant aux affaires internes » des pays, n’a jamais tourné le dos à une sollicitation quelconque.
L’Algérie reste l’un des rares pays à « conjuguer » encore, le mot « fraternité » dans tous les temps. Les exemples ne manquent pas. On aurait assurément l’occasion d’y revenir. S’agissant de la Sonelgaz, son expertise et l’aptitude de ses techniciens sont « reconnues » de par le monde. Pas du tout étonnant sachant que la Sonelgaz est l’une des meilleures compagnies de l’électricité en Afrique.
Un Groupe, une renommée
Pilier du développement national et opérateur historique dans la fourniture énergétique, Sonelgaz est aujourd’hui un Groupe industriel présent sur le territoire national, jusque dans les zones les plus éloignées.
Assurant un taux de couverture d’électricité de plus de 99 % et un taux de pénétration de gaz de plus de 62 %, Sonelgaz a fortement contribué à améliorer la qualité de vie des familles algériennes leur permettant d’user résolument des avantages du monde moderne.
Créée après la dissolution d’EGA, Sonelgaz a, depuis lors, relevé de grands défis. Grâce à son parcours et à ses réalisations, Sonelgaz a mis en œuvre des programmes d’investissement de grande envergure de l’électrification rurale aux énergies renouvelables en passant par les programmes de distribution publique du gaz afin d’alimenter toutes les régions, y compris les plus lointaines, assurer ainsi sa mission de service public et d’entreprise citoyenne. Depuis un demi-siècle, Sonelgaz éclaire en effet l’Algérie et sert de puissant moteur pour son développement et ce grâce à ses hommes et à ses femmes et aux valeurs qui les animent de génération en génération. Á la tête du Groupe Sonelgaz, Chaher Boulakhras, veut absolument « perpétuer » cette tradition, et encore plus, lui qui a fait du déploiement de la Sonelgaz, particulièrement en Afrique une « priorité ». Un Continent « électrifié » seulement à hauteur de 50%, donc 640 millions d’Africains qui n’ont pas accès à l’électricité
« C’est l’un des axes stratégiques de notre développement, mais pour cela il faudrait nécessairement réaliser toutes les interconnexions pour pouvoir exporter, ainsi que l’identification de marchés captifs dans la région. On pourrait également exporter l’expertise dans le domaine de la formation », affirmait dernièrement Chaher Boulakhras dans un entretien au magazine El Djazaïr.com (un entretien à lire sur La Patrie News dans les jours à venir). Le PDG de la Sonelgaz a rappelé dans ce sens que l’Institut de formation en électricité et gaz (IFEG) est déjà présent en Afrique et forme déjà des stagiaires étrangers. La maintenance des équipements industriels peut également constituer des niches non négligeables pour commencer.