Sahara Occidental : pression sur L’ONU pour designer “sans plus tarder” son émissaire
Si la nomination d’un émissaire au Sahara occidental est l’un des moyens d’activer le processus de paix, force est d’admettre aujourd’hui le successeur de l’ancien président allemand, Horst Kohler, tarde à se faire connaitre…
Pour beaucoup de raisons, le Groupe de Genève de soutien au Sahara occidental a de nouveau appelé mardi le Haut-Commissariat des droits de l’Homme de l’ONU à reprendre “sans plus tarder”, la mission technique au Sahara occidental, se disant “préoccupé” face aux violations systématiques par l’occupation marocaine des droits de l’Homme dans les territoires sahraouis.
Intervenant lors de la 45e session du Conseil des droits de l’Homme de l’ONU à Genève, le Groupe de soutien pour le Sahara occidental, composé de 14 pays, a exprimé par la voix de la mission de Timor-Leste auprès de l’Office des Nations Unies à Genève, ” sa déception face au silence persistant du Haut-Commissaire sur la situation des droits de l’Homme au Sahara occidental”
Quant au retard dans la nomination d’un nouvel envoyé personnel du secrétaire général pour le Sahara occidental en remplacement de l’ancien président allemand, Horst Kohler, qui a démissionné en mai 2019, le Groupe de Genève a appelé le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, à “redoubler d’efforts pour désigner une personne appropriée pour faciliter les négociations entre les deux parties (Front Polisario/Rabat) afin de permettre à la Mission des Nations unies pour le Référendum au Sahara occidental (Minurso), de mener à bien son mandat et d’organiser le référendum sur l’autodétermination”.
A rappeler que le groupe de soutien de Genève avait déjà demandé en juillet dernier dans une lettre ouverte au président du Conseil de sécurité de l’ONU, de reprendre la Mission technique initiée en 2015, et à inclure un chapitre sur les droits de l’Homme dans le mandat de la Minurso.
Ferhat Zafane