Ressources en eau : vers une nouvelle loi sur l’eau
Le ministre des Ressources en eau, Arezki Berraki, a révélé que son département ministériel a achevé le texte concernant le cadre législatif lié à la nouvelle loi sur l’eau, qui sera prochainement présenté au gouvernement et au Conseil des ministres pour discussion.
Dans un discours prononcé lors de la réunion du gouvernement avec les walis, Berraki a expliqué que la nouvelle loi traitera de nombreuses questions importantes, notamment la clarification et la définition de la relation avec les institutions locales dans la gestion du service public de l’eau et de l’assainissement et la définition des missions de contrôle de l’État dans le domaine des ressources en eau, comme le stipule la nouvelle loi avec introduction de plans d’urgence pour lutter contre les phénomènes de sécheresse et de pénurie d’eau.
Le ministre a également indiqué que le ministère, après approbation du gouvernement, entamera un processus de réorganisation globale du secteur qui affectera à la fois l’administration centrale du ministère et ses institutions publiques dans un but d’efficacité et de gestion rationnelle des ressources matérielles et humaines disponibles, ainsi que le rétablissement du Conseil national consultatif des ressources en eau.
Concernant la stratégie sectorielle à l’horizon 2030, le ministre a déclaré que ce document prend en compte tous les aspects liés à la ressource en eau, que ce soit sa production sa composition ou sa distribution, ainsi que sa capitalisation en comparaison avec les systèmes internationalement reconnus dans le domaine de la bonne gouvernance et de l’économie rationnelle.
Cette stratégie est basée sur l’extension des sources de mobilisation des ressources en eau des sources traditionnelles telles que les barrages à des sources non traditionnelles telles que le dessalement de l’eau de mer et des eaux usées traitées en plus de la valorisation des importantes ressources souterraines présentes dans le sahara.
Le ministre a indiqué que l’objectif est de couvrir la bande côtière avec les besoins en eau potable de la population et aux activités agricoles, tandis que les ressources en eaux usées traitées sont dirigées vers le secteur industriel.
Rabah Kourougli