Ouverture de l’espace aérien, frontières, rentrée des classes…
Dr Berkani Bekkat dit tout…
« L’Etat algérien est soucieux de la santé de ses citoyens ». Partant de ce postulat, toute la politique gouvernementale en matière d’ouverture des frontières, la rentrée scolaire, et l’espace aérien, reste possible à condition bien entendu que la santé des citoyens ne soit pas compromise. C’est pourquoi, comme l’a indiqué le président de la République Abdelmadjid Tebboune, toute ouverture doit se faire en collaboration avec le comité scientifique. Pour le Dr Berkani, la pandémie est entrain de décliner dans notre pays grâce aux mesures prises par les pouvoirs publics et le comportement responsable des citoyens qui ont appris à vivre avec le virus.
Espace aérien : « Oui mais avec respect strict du protocole sanitaire… »
Concernant l’espace aérien, le membre du comité scientifique reste attaché à sa réouverture, à condition bien sûr que le respect du protocole sanitaire soit de mise. Et si jusque-là l’espace aérien demeure fermé sur décision des hautes autorités du pays, le seul mobile est incontestablement la santé des citoyens. Parallèlement, si cela affecte particulièrement notre concitoyen émigré très attachés à la terre natale, le Dr Berkani considère cela comme « la rançon à payer pour éviter de contaminer les autres et de se préserver soi-même ».
Frontières : « Oui, mais pas pour tous les pays »
Pour Dr Berkani, « l’Algérie n’est pas un pays touristique pour s’en inquiéter outre mesures » des conséquences de la fermeture des frontières. « Ce qui ne veut pas dire que les frontières demeureront fermées », a-t-il indiqué. Plus explicite, il a fait savoir que tout ce qui motive les pouvoirs publics c’est uniquement la santé de ses concitoyens ». C’est pourquoi, au vu de certaines situations inquiétantes observées dans certain pays fréquentés par les Algériens, comme la France, l’Espagne et la Turquie, une espèce de veto sera émis à l’encontre de ces pays. « Une espèce de liste rouge », comme il a tenu à le préciser. Aussi, le Dr Berkani évoque même « le droit à la réciprocité » à l’encontre de ce pays qui ont fait pareil au début de la pandémie et qui avaient considéré l’Algérie comme un foyer sérieux de contamination du coronavirus.
« L’Algérie a gagné son pari.. »
En tout état de cause, « l’Algérie a gagné son pari » face à cette pandémie du coronavirus, faisant beaucoup mieux que la plupart des pays s dits « développés » à qui le virus a échappé lorsque des déconfinements massifs et à outrance ont été décrétés .
Petit à petit, les choses commencent à retrouver leur état initial, grâce à la politique prônée par les pouvoirs publics, la collaboration judicieuse des citoyens qui ont compris, même tardivement, la dangerosité de ce virus et son pouvoir de ratisser large parmi le populations vulnérables et surtout inconscientes.
C’est pourquoi, la reprise des cours est le sujet très discuté en haut lieu, et il n y a qu’à voir l’organisation des examens du BEM et du BAC et leur déroulement dans des conditions, pour s’apercevoir que « la rentrée des classes, si elle est soumise au respect très strict du protocole sanitaire, il n y a pas de raison de la reculer indéfiniment… », conclut Dr Berkani avec la satisfaction du médecin qui constate que son pays a réussi le pari de contenir la pandémie que beaucoup de pays subissent encore aujourd’hui de plein fouet
Ferhat Zafane