Mr Jean-Yves Le Drian, l’Algérie est un pays indépendant et souverain
Les Français nous ont sorti, encore une fois, la fameuse formule de « liberté de la presse » pour défendre l’indéfendable.
En effet, les autorités françaises ont réagi via le Quai d’Orsay au « dernier avertissement » adressé le 13 du mois en cours à la chaîne France 24, par le ministre de la Communication, porte-parole du Gouvernement Ammar Belhimer.
« La France défend la liberté de la presse partout dans le monde «, a déclaré la porte-parole du ministère des Affaires étrangères français.
Aussi, selon l’AFP qui reprend la déclaration de la porte-parole du Quai d’Orsay « la France défend la sécurité des journalistes et de tous ceux dont l’expression concourt au débat public «.
D’après la même source, la diplomatie française n’a pas omis de souligner également que « la liberté d’informer est un droit fondamental qui doit être protégé «.
Sauf que le département de Jean-Yves Le Drian ignore ou fait semblant d’ignorer, qu’il n’y a jamais eu de menaces sur les journalistes français exerçant en Algérie tout comme pour les autres confrères et consœurs d’ailleurs.
Secondo, France 24 qui n’est pas à sa première dérive envers l’Algérie, ne fait en aucun cas « dans le devoir d’informer », mais dans la propagande. Sinon de quoi qualifier le parti-pris de France 24 dans la couverture des marches du vendredi ? Il est tout simplement flagrant, allant jusqu’à recourir sans retenue aucune à des images d’archives pour les postdater afin de porter secours à un résidu antinational constitué d’organisations réactionnaires ou séparatistes, aux ramifications internationales»
Aussi, France 24, « s’efforce de régénérer coûte que coûte ces bouleversements préfabriqués contre-révolutionnaires fomentés par des ONG ayant pignon sur rue à Paris et dans d’autres capitales européennes», une référence entre autres à Reporters sans Frontières (RSF) et Amnesty International.
A bien des égards, le matraquage et les montages de France24, « relèvent de la mauvaise foi, d’un négativisme outrancier et du dénigrement», comme noté par le ministère de la Communication, ajoutant qu’il est «clairement établi aujourd’hui que l’exercice vise à manipuler l’opinion publique et à ternir l’image de l’Algérie, au profit d’un pays voisin où un mouvement populaire est en cours depuis des années sans qu’il ne bénéficie de la moindre attention du même média français et ce, malgré les lourdes condamnations prononcées à l’encontre de ses animateurs».
D.A