Celui qui, du magique pied gauche, n’a cessé de tutoyer la légende a été enterré jeudi soir, à côté de ses défunts parents, Doña Tota et Don Diego, dont l’absence l’avait beaucoup affecté.
Quand on naît pauvre, la perte des parents vous transcende. Mais ses funérailles ne pouvaient se dérouler comme s’il s’agissait d’un simple mortel, au vu de la notoriété et du prestige dont jouissait Pibe de Oro auprès de son peuple.
Des échauffourées ont éclaté entre le palais présidentiel et sa dernière demeure rapportent plusieurs médias.
En effet, le corbillard transportant le cercueil recouvert du drapeau argentin avait quitté le palais présidentiel en fin de journée, salué par des milliers de personnes le long des routes avant l’ultime cérémonie, 47 km plus loin.
Avant cela, des supporters déchainés avaient envahi la cour de la présidence pour jeter un dernier regard à ce gamin sorti des quartiers défavorisés a su hisser le drapeau argentin sur le toit du monde.
Outre l’Argentine, l’annonce du décès du plus grand footballeur de tous les temps a résonné comme un coup de tonnerre en Italie où il a joué longtemps pour le club de Naples, ville pauvre du sud de l’Italie où il était une véritable légende vivante.
Il est des Hommes qui ne meurent pas en les enterrant…Diego en fait partie.
Ferhat Zafane