Les renseignements marocains derrières le piratage des sites algériens
Plusieurs sites faiblement sécurisés, appartenant à des institutions algériennes, ont été piratés avant-hier jeudi par des hackers marocains. Sur leurs pages d’accueil, l’emblème du mouvement Moorish, un groupe extrémiste nostalgique des thèses expansionnistes du royaume, s’affichaient.
Les pirates de leur majesté, qui s’identifient comme un groupe révolutionnaire marocain (team marocan revolution), ont pris le contrôle de ces sites en désactivant son DNS (domain name system).
Parmi les victimes de cette attaque « honteuse » figure le site de l’Agence nationale pour la valorisation des ressources en hydrocarbures algériennes (Alnaft). Jusqu’à la mise de cet article sous presse, ou plutôt en ligne, le portail électronique demeure inaccessible.
D’autres sites à l’image de Unesco.dz ou encore celui de l’Office national de l’irrigation et du drainage (ONID) ont été pris pour cible par la milice électronique du palais royal de Rabat.
En somme, une offensive qui semble avoir été ordonnée directement par les hommes de main de Mohammed VI. Abdellatif Hammouchi, directeur général de la sûreté nationale marocaine et par ricochet patron du contre espionnage, est le principal suspect, selon des médias.
Il a réagi au piratage du site internet de sa direction en donnant ordre de s’en prendre à plusieurs sites algériens, affirment-ils.