Législatives du 12 juin prochain : La campagne électorale du 17 mai au 8 avril
La campagne électorale pour l’élection d’une nouvelle Assemblée populaire nationale, aura lieu du 17 mai au 8 avril, des échéances qui prévoient, selon le nombre de formulaires de candidatures retirés, la participation de plus de 50 formations politiques en plus des listes indépendantes.
Après la clôture de la révision exceptionnelle des listes électorale, le nombre d’électeurs est arrêté à 24.392.438 électeurs, avait annoncé samedi dernier, Mohamed Charfi, président de l’Autorité Indépendante des Elections (Anie), alors que le nombre des candidats possibles au niveau de 58 wilayas, s’élève à 10.702.
La convocation du corps électoral est intervenue après l’approbation en Conseil des ministres, le 7 mars dernier, d’un projet d’ordonnance portant loi organique relative au régime électoral.
Le président de la République avait donné lors de ce Conseil des orientations consistant, notamment, en la nécessité de bannir dans toutes les étapes du processus électoral l’argent, sous toutes ses formes, notamment l’argent sale, «en concrétisation du principe d’égalité des chances entre candidats». M. Tebboune avait, en outre, appelé à la révision de la condition d’âge pour la candidature des jeunes et au relèvement,
à la moitié au lieu du tiers, de leur quota sur les listes électorales, ainsi que l’augmentation, au tiers, du quota des jeunes universitaires sur les listes électorales, «en appui aux compétences nationales et diplômés des universités à travers tout le pays».
Dans un discours à la nation prononcé le 18 février dernier, le Président de la République, avait annoncé la dissolution de l’Assemblée populaire nationale (APN) et l’organisation d’élections législatives anticipées.
«J’ai décidé de dissoudre l’APN dans sa composante actuelle. Nous allons passer, de suite, à des élections où l’argent, sale ou pas, n’aura point de place, des élections qui ouvriront leurs portes aux jeunes», pour que cette catégorie «ait son poids politique» à même de lui permettre d’accéder aux institutions élues, avait déclaré le président Tebboune.
Radia Mehdi