« Le Sahara Occidental est une affaire de décolonisation inscrite au programme des Nations Unies », déclare la ministre suédoise des affaires étrangères
En réponse à une question posée par le vice-président du Parlement suédois, Lota Jonhson, concernant le , la ministre suédoise des affaires étrangères, Ann Linde, a déclaré que : « c’est une affaire de décolonisation inscrite au programme des Nations Unies », et rappelle que le Tribunal International de Justice avait, en 1975, adopté un avis consultatif dans ce sens pour ce qui est de cette région.
Elle enfonça le clou contre le Maroc en affirmant que : « la communauté internationale ne reconnaissait pas les allégations du Maroc concernant sa souveraineté sur le Sahara Occidental et il est impossible de définir son statut sauf par une solution négociée et juste garantissant au peuple sahraoui son droit à l’autodétermination selon le droit international, ainsi qu’aux décisions du Conseil de Sécurité ». Ann Linde continua ensuite en rappelant que la reconnaissance des allégations du Royaume du Maroc et le dépassement du droit international et des décisions du Conseil de Sécurité des Nations Unies ne permettra pas d’arriver à une solution juste et durable dans la région.
« J’ai discuté de la situation au Sahara occidental avec le Secrétaire Général des Nations Unies, avec le ministre des affaires étrangères marocain et les responsables du Polisario et nous sommes arrivés à confirmer l’importance de la reprise des négociations diplomatiques sous l’égide des Nations Unies », a-t-elle aussi souligné. La ministre a réitéré le soutien de son pays aux Nations Unies dans sa démarche de recherche d’une solution juste au Sahara Occidental, tout en appelant à la désignation dans les plus brefs délais d’un représentant personnel du SG de l’ONU afin de reprendre la travail diplomatique.
La ministre a confirmé enfin que le gouvernement suédois continuera de défendre son point de vue concernant le Sahara Occidental, notamment lors de ses contacts qu’elle aura avec l’administration Biden pour ce qui est de la reprise des négociations sur le plan diplomatique sous la houlette des Nations Unies pour arriver à une solution juste et durable selon le droit international et les décisions du Conseil de Sécurité de l’ONU.
Tahar Mansour