Le président de commision des relations étrangères à l’APN condamne l’agression marocaine : « une atteint flagrante au droit international »
Le président de la commission des affaires étrangères à l’APN a, Elyes Saadi, a rendu public un communiqué dans lequel il a dénoncé en termes très dures l’agression marocaine contre des populations civiles à El Guerguerat.
Si pour l’auteur de cette importante sortie médiatique, la zone concernée est supposée être sous contrôle de la Minurso, forces d’interposition onusiennes, chargées de veiller à la tenue du référendum d’autodétermination de e peuple colonisé et opprimé, le Maroc n’en a pas moins investi cette zone avec armes et bagages ce constitue un défi criard à l’adresse e l’ensemble des institutions internationales, à commencer par l’ONU ainsi que son conseil de sécurité.
Et d’insister, à juste titre sur la nécessité pour que cet organisation transnationale fasse pression sur le royaume chérifien pour permettre la tenue du référendum d’autodétermination, et mettre un terme à cette invasion barbare commencée en 1975 avec la marche verte lancée du vivant du roi Hassan II.
« Le Sahara Occidental est éligible à l’application de la résolution 1514 de l’Assemblée générale de l`ONU portant déclaration sur l’octroi de l’indépendance aux pays et peuples colonisés, le Sahara occidental est la dernière colonie en Afrique, occupée depuis 1975 par le Maroc », a précisé M. Saadi soulignant « que la paix juste et définitive est tributaire du retrait du Maroc des territoires de la République sahraouie et son respect des frontières internationalement reconnues ».
« Le peuple sahraoui qui a misé plus d’un quart de siècle sur la paix pour parvenir à l’indépendance et libérer ses territoires subit un état de guerre faisant fi du processus de paix onusien et son droit à l’autodétermination. Le Maroc assume les responsabilité des répercussions de cette nouvelle situation », a-t-il ajouté.
Il a également appelé le Secrétaire général de l’ONU à accélérer la désignation de son représentant personnel pour suivre le dossier et reprendre les négociations entre les deux parties au conflit pour une solution politique pacifique garantissant le droit inaliénable du peuple sahraoui à l’autodétermination.
A.O