Le « monsieur sécurité » de Mohamed VI falsifie des dossiers et de preuves pour protéger des pervers sexuels : Les « services » marocains au cœur d’un énorme scandale !
Pour bien saisir la gravité de ce scandale, appelé à franchir incessamment es frontières du royaume chérifienn contentons-nous de dire que le sieur Abdellatif Hammouchi se trouve au cœur de celui-ci. Or, ce dernier n’est franchement pas n’importe qui. Sur le papier du moins.
Le « monsieur sécurité de Mohamed VI » est présenté en termes dithyrambiques par les médias hexagonaux comme étant le superman de la lutte antiterroriste. Capable de citer de mémoire les noms t les parcours e toutes les cellules criminelles gravitant au royaume, et en Europe, il aurait permis de déjouer plusieurs attentats depuis qu’il porte la double casquette, et occupe à temps plein les bureaux de la DGSN (direction générale de la sûreté nationale) et de la très sensible DST (direction de la surveillance du territoire).
Pleinement dévoué à son travail, on dit de lui qu’il n’a pas de vie mondaine, n’a jamais pris de congé, et répond toujours présent quand le devoir l’appelle. Un homme de cette carrure, que s’arracheraient tout le service de renseignement u monde, mais qui préfère rester au service de son roi, de Dieu et de sa patrie comme le veut le slogan du royaume chérifien, doit être assurément exempt de tout reproche. Mais, en grattant le vernis qui recouvre cette image trop belle pour être vraie, la hideur de la vérité nous prend à la gorge pour ne plus nous lâcher. Jusqu’à la nausée.
L’officier de police, Wahiba Kherchiche est certainement la mieux placée pour en parler. Chef du service en charge de protection de la femme marocaine, elle a fait l’objet de harcèlements sexuels de la part de l’officier supérieur Boumehdi.
Mais, comme ce dernier est l’ami intime de ce super-flic qu’est Abdellatif Hammouchi, toutes ses plaints ont été classées sans suite. Résultat des courses : celui qui fait pisser de peur tous les dangereux terroristes de la région protège un vulgaire délinquant sexuel. Au reste, cette affaire sordide t grave ne serait pas la seule. Hammouchi serait à l’image des services de sécurité de son pays, tombés aux mains de jouisseurs affairistes, vautrés dans le luxe et la luxure.
Preuve en est que son ultime plainte, adressée au roi Mohamed VI lui-même a été accueilli par un flot d’injures obscènes. Plus grave encore, ses tortionnaires ont menacé d’éliminer ses enfants si elle ne s’arrête pas. Et, cerise sur le gâteau, pour la faire taire définitivement, ils sont allés jusqu’à lui confectionner sur mesure un dossier d’adultère, voire e prostitution.
Une débauche –avec jeu de mot s’entend- de temps, d’énergie et de moyens a dû être déployée pour fabriquer ces vidéos et ces dossiers contre une femme qui continue, contre vents et marées, à croire à la justice de son pays. Cela ne l’empêche pas quand même de rester sceptique face à l’hermétisme de l’ensemble des institutions de son pays. Dans son témoignage, en effet, Wahiba Kherchiche évoque une « totale omerta » au sein des services de sécurité marocains.
Elle en veut pour preuve une policière de ses connaissances ayant subi un innommable harcèlement pendant sa période de confinement sans rien pouvoir faire pour se défendre ou, à tout e moins dénoncer ses monstrueux bourreaux. Il semble même que ce genre de pratiques soit courante, pour ne pas dire généralisées, dans les rangs des services de sécurité marocains. Pour preuve,
le tout puissant Abdellatif Hammouchi a mis à l’œuvre les moyens colossaux dont il dispose pour fabriquer, tout récemment, un dossier d’adultère et de prostitution contre cette policière mère de famille, histoire de la faire taire et de la détruire carrément.
David contre Goliath ! Les sbires de Hammouchi, au service du roi Mohamed VI, qui regarde et laisse faire les bras croisés, sont allés jusqu’à menacer d’assassiner les enfants de Wahiba Kherchiche.
Quand se remémore le nombre impressionnant d’opposant marocains ou de militants sahraouis disparus et morts sous la torture, avant d’être enterrés dans l’immense cour de la tristement célèbre « carcel negra » (prison noir), on admet volontiers que ces menaces ne sont pas balancées en l’air, simplement pour faire peur.
En conclusion, et sans prendre des raccourcis simplistes, n se référant aux très hautes fonctions du principal accusé dans cette affaire, on peut déduire qu’une bande criminelle a pris le contrôle du royaume chérifien. Jusqu’à quand ?
Wana aâreft…
Mohamed Abdoun