Le député Jean-Paul Lecoq saisit le gouvernement sur la décision de LRem concernant Dakhla : « La complicité de Macron, comme celle de Trump est avérée »
Le député communiste français Jean-Paul LeCoq n’y est franchement pas allé avec le dos de la cuillère dans la question posée ce mardi au représentant du gouvernement sur l’annonce faite par le parti d’Emanuel Macron, La république en marche (LReM), d’ouvrir une représentation au niveau de la ville sahraouie occupée de Dakhla.
Le député français, très remonté contre cette décision, qui foule aux pieds un principe fondamental du droit international, et de celui u peuple sahraoui à décider librement et souverainement de son destin, a estimé, sans doute à raison, qu’une pareille décision, au regard de son importance et des terribles répercussions qu’elle pourrait induire, « n’a sans doute pas été prise sans l’assentiment du président français lui-même.
Cette décision, au reste, n’est pas sans rappeler le tristement célèbre Tweet de l’ex-chef d’Etat américain Donald Trump concernant une prétendue « marocanité du Sahara Occidental ».
pour aller à l’essentiel et cesser de se faire des illusions, la questions qui se pose de facto, et que pose avec force ce député très engagé en faveur de la cause sahraouie, est celle de savoir si la France va appuyer la demande formulée par la RASD) d’intégrer l’ONU. Or, le représentant gouvernemental, Clément Beaune Secrétaire d’Etat chargé des affaires européennes, s’est juste contenté de botter en touche. En effet, il n’a fait que « déplorer la décision du présidentiel.
En revanche, il a répondu indirectement à la question posée par M. Lecoq. Non, la France ne soutiendrait pas la demande d’adhésion formulée par la RASD. Elle s’en tient à la oiseuse proposition marocaine d’accorder au Sahara Occidental une « large autonomie. Face à la France, qu’elle soit de droite, de gauche (caviard) ou macronite, le Polisario sait donc à quoi s’en tenir.
Pas de cadeau à attendre ou à espérer de la part de Paris. Cette dernière montre toutefois des signes évidents d’inquiétude par rapport à la reprise du conflit armé. Après l’échec patent de la voie diplomatique, il semble que le seul choix laissé encore au Polisario soit le langage des armes.
C’est ce que déplore et regrette, M. Oubi Bouchraya, représentant de la RASD auprès de l’UE (union européenne) dans l’entretien passionnant accordé à La Patrie News, que nous invitons nos lecteurs à consulter dans les toutes prochaines heures…
Mohamed Abdoun