La Mouhafadha FLN de Djelfa dénonce et condamne l’audience accordée par Baadji à l’ambassadeur de France
Dans un communiqué parvenu à notre rédaction, la Mouhafadha FLN de Djelfa condamne avec force l’audience accordée par Abou El Fadl Baadji à l’ambassadeur de France à Alger.
Après avoir rappelé les sacrifices immenses consentis par nos glorieux chouhada pour la libération de l’Algérie et les viles campagnes qui ont visé l’Algérie à un moment où notre pays commence à se reconstruire sous la conduite du président Abdelmadjid Tebboune, les militants FLN de Djelfa pointe le doigt vers le secrétaire général de leur parti pour dire que c’est là un acte de trahison envers nos chouhada et l’accusent d’avoir sciemment choisi ce moment pour nuire au parti et à l’Algérie.
« Le dénommé Abou El Fadl Baadji a profité des grands moments de mutation que connait notre pays pour exécuter des plans concoctés dans les laboratoires des ennemis de l’Algérie avec comme objectifs de défier le peuple algérien avec ses actions irresponsables rejetées par l’ensemble des fidèles à la mémoire des chouhada », lit-on dans le communiqué.
Les rédacteurs du communiqué déclarent que le fait d’avoir reçu l’ambassadeur de France au siège du FLN relève du paternalisme auquel se sont habitués avant lui les goumiers, les harkis et les ennemis de toujours de l’Algérie qui ont inscrit leurs noms sur les registres de la trahison.
Ils rappellent aussi que cette audience a été accordée à l’ambassadeur de France au moment même où une campagne de dénigrement et d’ingérence dans les affaires intérieures de l’Algérie est menée par ses ennemis de toujours.
« Par cette audience, c’est comme si le SG du FLN avait rendu hommage aux colons français et à tous ceux qui guettent notre pays pour lui nuire », lit-on encore.
Enfin, les militants FLN de Djelfa terminent leur communiqué par un appel à tous les militants sincères de s’unir contre tous les ennemis de l’Algérie, de condamner tous les actes de cette nature, de combattre tous ceux qui se cachent au sein de nos institutions pour nuire au pays.
Tahar Mansour