Le ministre des Ressources en eau le réaffirme
La hausse de la Tarification de l’eau n’est « pas à l’ordre du jour »
Évoquée avec insistance ces derniers temps, la hausse du prix de l’eau en Algérie « n’est pas à l’ordre du jour». Le ministre des Ressources en eau Arezki Berraki l’a une fois de plus réaffirmée ce mardi 09 juin dans une déclaration à La Patrie News. « Je l’ai démentie à chaque fois que j’en ai eu l’occasion. La révision de la tarification de l’eau n’est pas du tout à l’ordre du jour. La priorité est d’améliorer le service afin d’assurer l’eau aux Algériens mais aussi de faire face aux changements climatiques », a-t-il précisé à ce propos.
« Le programme du secteur de l’eau axé autour de la volonté de garantir un accès à l’eau à l’ensemble des citoyens, est d’améliorer ce service public, le hisser à un haut niveau notamment à travers une alimentation en eau quotidienne et continue », a encore ajouté le ministre. Pour rappel, le tarif de l’eau cédé au consommateur est 18 DA le mètre cube alors que son coût de production de production se situe entre 60 et 80 DA. Ces subventions, entre dans le cadre de la politique « sociale » prônée par l’Algérie au lendemain de l’indépendance.
ADE : le fardeau des créances impayées
Les créances impayées détenues auprès de ces abonnés qu’il s’agisse des ménages, industriels et autres institutions constituent un lourd fardeau pour l’Algérienne des Eaux. Elles s’élèvent selon, le montant obtenu auprès du ministre des Ressources en eau Arezki Berraki à quelques 50 milliards de dinars qui viennent s’ajouter au 10 milliards de dinars enregistré jusqu’au mois de mai dernier, soit durant la crise sanitaire (Covid 19) que connait l’Algérie. Le ministre a rappelé dans ce contexte que l’ADE (tout comme la Sonelgaz à titre illustratif), n’a pas procédé aux coupures « systématiques » pour non payement afin d’éviter les déplacements à ces abonnés durant la période du confinement sanitaire.
« Des mesures vont être prises en vue du recouvrement de ces dus selon un échéancier établi selon les aptitudes financières de nos abonnés », conclue Arezki Berraki.
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