« L’Algérie peut compter sur son industrie pharmaceutique », selon les opérateurs de la filière
Une réunion, consacrée à l’industrie pharmaceutique en Algérie, s’est tenue hier mercredi au siège de l’Assemblée populaire nationale (APN), selon un communiqué de l’Union nationale des opérateurs de la pharmacie (UNOP)
Les membres de la commission économique de l’APN ainsi qu’une délégation composée de quelques chefs d’entreprises activant dans le secteur pharmaceutique y ont pris part. Cette dernière était présidée par Abdelouahed Kerrar, président de l’UNOP.
Un exposé sur l’essor de l’industrie pharmaceutique dans le monde, mais aussi sa place dans la région Afrique et MENA (Moyen-Orient et Afrique du Nord) a été fait. Bien évidemment, la présentation s’est focalisée sur la jeune industrie pharmaceutique en Algérie.
A ce sujet, le président de l’UNOP est revenu sur « le Contrat de développement » proposé en 2017, qui a pour objectif « de poursuivre le processus de croissance » et « d’assurer la pérennité des entreprises » locales.
Abdelouahes Kerrar s’est félicité de l’action des entreprises algériennes qui ont accompli leur mission durant cette pandémie en mettant sur le marché tous les médicaments indispensables au protocole de soin malgré « les perturbations logistiques ».
L’UNOP affirme d’ailleurs que l’Algérie peut désormais « compter » sur son industrie pour « faire face à toute urgence sanitaire ».
Les députés de la commission se sont intéressés de leur côté « aux capacités installées, la gestion des psychotropes, la rupture de certains médicaments et l’amélioration continue de la qualité des unités de production ».
Des interrogations auxquelles les membres de la délégation ont répondu « dans le détail », mettant l’accent sur « le potentiel énorme » que recèle le pays pour augmenter sa production afin de satisfaire le marché intérieur et d’exporter.
Skander Boutaiba