Importation de véhicules neufs: Les sénateurs mettent en doute la gestion du dossier
En marge de la séance plénière consacrée aujourd’hui, aux réponses orales des sénateurs, le ministre de l’industrie, Ferhat Ait Ali Braham, et comme à l’accoutumée, a provoqué avec ses réponses provocatrices, la colère des sénateurs, notamment, par rapport au dossier ayant trait à l’importation des véhicules neufs.
Un dossier auquel a été interrogé par le sénateur Abdelouahab Benzaim, qui a plaidé pour l’application de l’article 110 de la Loi de Finances 2020 concernant le dispositif d’importation des véhicules d’occasion de moins de 3 ans, ainsi qu’une proposition de la suppression de l’obligation d’importation sur devises propres par débit d’un compte devises ouvert en Algérie.
Le sénateur rappelle au ministre que cette loi permettra d’alimenter le Trésor public de pas mois de 3 milliards de dollars, alors que l’importation des véhicules neufs, va engendrer au Trésor public une perte de 2 milliards de dollars.
Un argument qui n’a pas convaincu Ferhat Ait Ali Braham, qui argua que l’application des importations de moins de trois ans n’apportera rien à l’économie nationale.
« Pourquoi certains sénateurs font des fixations, nous allons pas devenir un dépotoir pour les véhicules d’occasion.
Pire encore, l’importation des véhicules moins de trois ans, va permettre au marché noir de la devise de prospérer davantage, et moi en tant que ministre je ne vais pas quand-même me permettre de contribuer au développement de l’informel » argua le ministre.
Toutefois certains sénateurs constatent une grande contradiction dans les propos du ministre « il représente l’exécutif, il a toutes les prérogatives pour mettre fin à l’informel et au marché noir de la devise » lui a rappelé Abdelouahab Benzaim.
Yahia Maouchi
Vidéo :
https://web.facebook.com/109279564039054/videos/1959268350887185