Importation de minéraux ferreux
Une facture salée de 1 milliard de dollars
En marge d’une visite de travail et d’inspection effectuée jeudi dans la wilaya de Skikda, le ministre des Mines, Mohamed Arkab, a déclaré lors d’une conférence de presse animée à l’unité de transfert de marbre “des ressources et des capacités financières suffisantes sont disponibles pour relancer le secteur minier à travers le pays et produire des matières premières”, tout en notant que l’Etat n’épargnera aucun effort pour réduire les importations et relancer l’activité minière en Algérie”.
Dans le même contexte, il a précisé que l’Algérie importe actuellement pas moins de 31 minéraux ferreux et autres produits métalliques de l’étranger, ce qui coûte au Trésor public un (1) milliard de dollars, bien que le pays dispose de nombreuses mines inexploitées et qui devront être réactivées pour produire la matière première, ce qui contribuera également à la création de nouveaux emplois.
Le ministre a ajouté que la relance du champ minier s’inscrit dans le cadre du programme gouvernemental de diversification de l’économie nationale. Ainsi, une feuille de route a été élaborée qui permettra de reconsidérer la loi sur les mines pour la rendre plus attractive pour les investisseurs, outre la reprise des activités des mines bloquées, afin de produire les matières premières nécessaires au lieu de les importer.
Par ailleurs, le ministre a expliqué que la carrière de marbre de la wilaya de Skikda possède les plus beaux types de marbre destinés à l’exportation, d’autant plus que les carrières de marbre à travers le pays, qui sont estimées à 20, ne fournissent que 15 pour cent des besoins du marché local de ce type de matériau, puisque 500 mille tonnes de marbre et de granit sont actuellement importées chaque année. Sur le chapitre de l’extraction de l’uranium, le ministre a souligné que “l’Algérie jouit de réserves importantes de ce minerai, mais non exploitées pour l’instant.
D’autre part, Arkab a déclaré que son département ministériel se prépare à entamer un processus de formation de jeunes entrepreneurs pour l’exploration de l’or dans le sud du pays ainsi que dans d’autres endroits du pays, notant que l’activité artisanale ne se limite pas à l’or uniquement, mais qu’il existe d’autres minéraux qui contribueront grandement à la création de nouveaux emplois.
Par Rabah Kourougli