Ils servent aussi à espionner les pays voisins : Tout sur les drones tueurs marocains
Le conflit armé qui se déroule entre l’armée d’occupation marocaine et le front Polisario depuis le 13 novembre passé, n’est pas une confrontation de basse intensité.
Rabat, avec l’aide complice de la France, fait tout pour étouffer cette guerre dans les médias, les chancelleries et au sein de l’ONU, la situation n’en est pas moins grave, sensible et préoccupante.
Preuve en est que le Maroc recourt de plus en plus à l’aide militaire de l’entité sioniste. Son usage de drones offensifs et de reconnaissance en devient de plus en plus fréquent.
Le Maroc dispose de drones sionistes dans son armée et les a utilisés dans la confrontation avec le Front Polisario. La coopération (secrète) entre les armées sioniste et marocaine a toujours existé. Mais, à présent, Rabat n’en est pas moins passé aux aveux depuis la signature d’un accord de normalisation entre ces ceux entités criminelles, expansionnistes et colonialistes en date du 10 décembre passé.
L’utilisation de drones sionistes dans l’armée marocaine a été révélée après l’attaque surprise des Forces armées royales (FAR) contre l’Armée de libération du peuple sahraoui (SPLA), qui a mis fin à la vie du commandant de la Gendarmerie nationale sahraoui Dah El Bendir. Notre site, du reste, avait été le premier à évoquer la piste sioniste en commentant cette attaque criminelle et traitresse. Cette attaque avait eu lieu au niveau des territoires libérés de Tifariti.
L’opération était “une mission combinée d’un drone Harfang de conception sioniste qui dirigeait le laser sur la cible et permettait ainsi à un chasseur marocain d’exécuter l’attaque à longue distance en utilisant un ou plusieurs missiles air-sol.
Le ministère de la Sécurité et de la Documentation de la RSAD, a dénonce l’utilisation de drones américains et sionistes dans la confrontation avec le Maroc depuis la rupture du cessez-le-feu. «Ce n’est pas la première fois que le Maroc utilise des drones au Sahara occidental. Il s’agit assurément là d’armes non-conventionnelles interdites par diverses conventions internationales ».
En effet, des militants sahraouis dénoncent sur les réseaux sociaux l’utilisation de drones de fabrication sioniste dans les aéroports de Dakhla et Laâyoune. Justement, c’est le Front Polisario qui a capturé sur une image satellite la présence d’un drone sioniste à Dakhla en 2018.
La majeure partie de la coopération en matière de sécurité entre le Maroc et l’entité sioniste est menée en secret et implique principalement l’échange d’informations de renseignement et le commerce des armes. Le rapport du ministère britannique des Affaires, de l’Innovation et des Compétences de 2014 révèle ainsi que l’entité sioniste a vendu des systèmes de contrôle, de communication et de guerre électronique au Maroc via un pays tiers. C’est à l’aide de ces systèmes sophistiqués que des journalistes et des opposants marocains ont été espionnés dans le but de les faire chanter. Amnesty Internationale avait dénoncé cela dans un communiqué particulièrement virulent et explicite.
De son côté, le chercheur Jonathan Hempel, spécialiste sionistes des exportations militaires et sécuritaires, a révélé dans un article du quotidien Haaretz que « les exportations militaires israéliennes étaient secrètement livrées au Maroc ».
Le Maroc a reçu en février 2020 trois drones Heron qu’il a acquis en mars 2013 pour environ 50 millions d’euros, équipés de systèmes et d’équipements sionistes avancés, qui ont été transférés depuis les territoires occupés palestiniens vers la France, peints aux couleurs marocaines.
Ces drones sont développés par la principale société aéronautique sioniste, Israel Aerospace Industries (IAI). Ils comprennent le système de contrôle au sol, la maintenance des aéronefs et la formation des opérateurs.
Le Maroc les a amenés à moderniser son armée après leur retrait des opérations françaises en Afghanistan. Ils sont actuellement utilisés dans le conflit avec le Sahara occidental. Ces avions sont capables de voler en continu pendant 52 heures et peuvent être équipés de systèmes de caméras hautes définition et d’autres équipements de surveillance.
De plus, ils basculent sur une liaison satellite lorsqu’ils volent au-delà de la ligne de visée pour transmettre des informations en temps réel ou lorsqu’il est nécessaire de voler à basse altitude au-dessus de la mer. Les drones sionistes se trouvent sur les bases aériennes de Meknès, au centre du royaume près de Marrakech, et à Dakhla, dans les territoires occupés sahraouis Les drones sionistes se trouvent dans les bases aériennes de Meknès, au centre du pays près de Marrakech, et à Dakhla, ville occupée du Sahara Occidental. Ils sont gérés par une équipe spéciale des FAR.
Les FAR ont également commandé trois Hermes 900 à l’avionneur sioniste Elbit System, qu’ils utilisent pour la surveillance et le contrôle des pays voisins, dont l’Algérie. La surveillance, l’écoute et la transmission des communications sont les principales missions de cette classe de drone. Ce modèle de drone fonctionne à une altitude de 9000 mètres avec une vitesse allant jusqu’à 250 kilomètres par heure. Il peut voler jusqu’à 30 heures et a une capacité de charge allant jusqu’à 350 kilogrammes.
De son côté, l’APLS (armée populaire de libération du Sahara Occidental) a promis de déjouer toutes les éventuelles attaques de drones traitresses, mais aussi, d’y répliquer avec force et fermeté.
Mohamed Abdoun