Hausse des tarifs des carburants
Elle est appliquée dès aujourd’hui
Pour remplir leurs réservoirs, les algériens devront débourser, dés aujourd’hui, encore plus. Et pour cause, les nouveaux prix du carburant sont appliqués depuis ce samedi 6 juin.
Les différentes pompes à essence et stations ont augmenté les tarifs pour les types de carburant essence et diesel. Ainsi, les différentes catégories d’essences, augmentées de 3 dinars le litre, coûteront 45,62 DA pour le « Sans plomb », 45,97 DA, pour le « Super » et 43,71 DA, le « Normal ».
Les prix du gasoil ont aussi connu une hausse considérable. Le litre du carburant des véhicules diesel est passé à 29,01 dinars, contre 23,06 auparavant, marquant ainsi une flambée de presque 6 dinars le litre.
Il faut souligner, néanmoins, que le prix du GPL (9 dinars) est resté inchangé. Rappelons que, les nouveaux tarifs des carburants, décidés par le Gouvernement, rentrent dans le cadre du projet de loi de finance complémentaire (PLFC) 2020. Cette augmentation des prix du carburant en Algérie a reçu de nombreuses critiques.
Les Algériens ont, en effet, accueilli cette nouvelle avec mécontentement. En plus de toucher les automobilistes, cela aura pour conséquence une augmentation des prix des autres services et produits.
En effet, les transports publics et privés vont sûrement revoir à la hausse les tarifs pratiqués. Les prix des produits alimentaires et agricoles connaîtront également une flambée à cause du coût du transport, qui va lui aussi être revu à la hausse.
Il est à rappeler que, le ministre des Finances lors de son passage devant les députés et les sénateurs, a justifié cette augmentation des carburants par, selon lui, « la nécessité de limiter la surconsommation de cette ressource fossile et la réduction des dépenses de surexploitation des véhicules ».
Les députés de l’opposition et même certains de la majorité ont critiqué ces augmentations, arguant qu’elles « annihileront de facto » les effets positifs de l’augmentation du SNMG ainsi que la suppression de l’IRG pour les salaires inférieurs à 30.000 dinars, décidées dernièrement par le président Tebboune, en application d’un de ses engagements électoraux.
Par ailleurs, le prix référentiel du baril du pétrole pour la loi des finances complémentaire 2020 sera de 30 dollars le baril, indique encore la même source.