Frappes chirurgicales de l’APLS sur des positions marocaines : Le double message fort du Polisario
L’attaque, de qualité, menée dans la nuit de samedi à dimanche par l’APLS (armée populaire de libération du Sahara Occidental) «était porteuse d’un double message, tout aussi fort que percutant l’un que l’autre.
Des sources qui suivent de très près ces question, et qui en ont une parfaite maitrise, nous ont affirmé en effet que « les frappes militaires de l’armée sahraouie ont été menée avec une redoutable efficacité, et une précision d’horloger ».
Cela signifie en clair que l’APLS, dont les obus sont tombés à une trentaine de mètres des positions marocaines, a cherché à prouver qu’elle pouvait toucher ces dernières quand elle le voudrait ».
L’APLS, contrainte à la guerre et à la légitime défense, cherche à épargner des vies autant que faire se peut. La plupart des routiers de passage par El Guerguerat, qui ont dû avoir hier-soir la peur de leur vie, sont des esclaves, oui des esclaves, au service des barons qui tiennent en main le trafic commercial entre le Maroc et la Mauritanie.
Nos sources ajoutent que l’APLS a également épargné les soldats de l’armée royale marocaine car ce sont de pauvres « hures », contraints et forcés de mener une guerre coloniale qui n’est pas du tout la leur.
Le second message subliminal transmis par l’APLS à l’opinion internationale consiste à dire qu’il y a bel et bien conflit armé, contrairement à ce que prétend Rabat pour rassurer ses partenaires et/ou complices.
Et, comme noue le disait Abdelkader Taleb Omar, l’ambassadeur sahraoui à Alger, l’avantage de ‘APLS est qu’elle est formée d’unités légères et mobiles, pouvant donc harceler et frapper les positions fixes et vulnérables de l’armée d’occupation marocaine.
Lorsque l’heure de l’affrontement direct sera venue, l’APLS, qui a montré de quoi elle était capable à travers ces frappes chirurgicales, réserve également de très désagréables surprises aux FAR (forces armées royales).
En effet, comme nous l’avait également dit Mohamed Sidati, membre du Secrétariat national du Polisario, et représentant de celui-ci en France, même s’il faut revenir aux négociations un jour, ce sera toujours avec l’arme au poing et le doigt sur la gâchette…
Mohamed Aboun