Forces armées royales marocaines : Les cas de désertions se multiplient
L’armée de libération sahraouie continue de mener ses attaques contre les cantonnements des forces royales marocaines le long du mur des sables, long de 2700 km et qui partage le Sahara occidental en deux zones, l’une occupée et l’autre libérée.
Ces opérations militaires sont qualifiées d’intenses et incessants. Si Rabat a imposé un black-out total sur ces pertes humaines et matérielles, des observateurs ont rapporté toutefois que le moral des troupes d’occupation est au plus bas, notamment chez les unités basées à proximité des zones de combat. Selon les mêmes informations, plusieurs dizaines de soldats et sous-officiers ont fui leurs positions, sous l’effet des bombardements quotidiens et leur état général.
Des témoignages, rapportés par plusieurs sites d’information, ont signalé la tenue ces derniers jours de procès contre ces soldats déserteurs dans les tribunaux militaires.
Les cas de désertions semblent augmenter de jour en jour. D’autres informations évoquent des cas d’évacuations d’officiers des FAR vers des hôpitaux ou des asiles psychiatriques, pour des motifs liés à la démence, troubles mentaux, déprime et stress. Habitués de longues années au cessez-le-feu, à la monotonie et au calme, ces officiers semblent vivre un nouveau désert des Tartares.
Avec le déclenchement des combats le 13 novembre dernier, la situation a radicalement changé sur les lignes du front.
Le ministère de la défense sahraouie a précisé dans son communiqué militaire n 49, que « des unités avancées de l’Armée populaire de libération sahraouie ont concentré leurs attaques contre les tranchées de l’armée d’occupation marocaine dans la zone de Gleib Ans dans le secteur d’Aousserd ».
Le ministère a ajouté que “l’armée a également mené ce mercredi des bombardements contre les positions marocaines dans la région de Fedret Leghrab (secteur de Houza, deux fois), la région de Leksibiyinne (secteur de Forsiya) et le secteur de Bakari.
A.O