Fermeture de la brèche illégale de Guerguerat : le Maroc se noie dans ses protestations
Acculé depuis la fermeture de la brèche illégale de Guerguerat, le Maroc n’a pas trouvé mieux que de s’en prendre à l’Algérie.
Ce jeudi, une source diplomatique du « Makhzen », citée par des médias marocains, s’est livrée à un flot d’accusations, toutes plus surréalistes les unes que les autres.
Pareilles accusations, tout simplement inacceptables, appellent une réplique ferme de la part des organisations onusiennes, très au fait des réalités du terrain, et des inacceptables dépassements que continue de commettre le Maroc sur le terrain, tel que révélé en son temps par les dirigeants du Polisario.
Profitant depuis des années de cette brèche pour exporter ses produits en Mauritanie et en Afrique subsaharienne, le Maroc en a fait sa principale « route commerciale ». Sa fermeture constitue un coup sérieux pour son économie déjà bien « morose ».
« En moyenne, 150 camions (transportant des marchandises et autres) la traversaient quotidiennement », affirmait récemment Bloomberg.
De son côté, le Front Polisario a mis en garde contre l’escalade militaire dans la zone de Guerguerat, tenant le Maroc pour responsable de ce que pourrait engendrer cette situation «dangereuse et aggravante».
Skander Boutaiba