Exclusif
Samir Bouakouir à La Patrie News, conseiller du premier secrétaire du FFS : « L’institution militaire est une ligne rouge »
Cadre dirigeant et influent du FFS, Samir Bouakouir nous a accordé un entretien exclusif, dans lequel il est revenu sur la rencontre que des responsables de sa formation politique ont eue avec le président de la République.
Pour lui, « le chef de l’Etat s’est montré réceptif et très à l’écoute des demandes formulées par le doyen des partis d’opposition en Algérie ».
Preuve en est que la rencontre avec le président a duré pas moins de 2 heures et demi, nous explique notre interlocuteur. Si piu lui, des mesures d’apaisement urgentes s’imposent, il s’agit avant tout de libérer les champs médiatiques et politiques car, pour lui, le verrouillage actuel profite aux extrêmes.
Une élection n’est dès lors pas une priorité pour le FFS , sachant que des préalables doivent être satisfaits auparavant, car un processus électoral ne se résume pas seulement au jour du scrutin. Tant s’en faut. Revenant sur le « hirak », il rappelle que celui-ci n’a jamais désigné de représentants, ni demandé à « dialoguer avec le pouvoir ».
C‘est là le rôle premier de l’élite politique. En attendant, la récup dont il fait l’objet a fait de lui un « nébuleuse » et un « instrument de régression tombé aux mains de ceux qui œuvrent à attenter l’Algérie.
D’où le fait que pour ce parti l’institution militaire est une ligne rouge, absolument infranchissable, de même que l’unité de la patrie ».
Pour finir, et pour confirmer mon impression propre, le président se montre ouvert à toutes les questions ne rejette aucun débat et donne la totale impression de vouloir bien faire. Mais aussi et surtout de rester à l’écoute de tout le monde.
Mohamed Abdoun