En grève de la faim depuis le 13 janvier : RSF réclame la libération d’un journaliste sahraoui en «danger de mort»
Après une grève de la faim de 78 jours, le journaliste Sahraoui, Mohamed Lamine Haddi, nourri de force, est en danger de mort, a affirme l’Organisation Reporters Sans Frontières (RSF), appelant les autorités marocaines à «faire prévaloir le principe d’humanité et à le libérer ».
Le journaliste, a été condamné, en 2013, à 25 ans de prison, mais incarcéré le 20 novembre 2010 à la suite de la répression des forces d’occupation marocaine à Laâyoune lors de la manifestation durement réprimée de Gdeim Izik.
Pour dénoncer les mauvais traitements dont il fait l’objet», il a «entamé une grève de la faim illimitée le 13 janvier dernier.
«Le supplice de Mohamed Lamine Haddi n’a que trop duré. Il est temps d’y mettre un terme et de sortir de l’oubli un journaliste (…) qui est en grève de la faim depuis plus de deux mois», a déclaré Christophe Deloire, secrétaire général de RSF, cité dans le communiqué.
Cette «énième» agression, condamnée par les ONG de défense des droits de l’Homme, contre des civils sahraouis sans défense s’était soldée par l’arrestation de vingt-trois militants sahraouis, qui ont été ensuite condamnés par un tribunal militaire marocain en 2013 à des peines très lourdes, allant de 20 ans de prison à la perpétuité.
Radia Mehdi