Elle cherche à garder le Golan syrien contre l’avis de Washington : L’entité sioniste défie Biden
Le moins que l’on puisse dire est que la caractère belliqueux et expansionniste de l’entité sioniste n’est pas près de s’estomper avec l’arrivé du « tempéré Joe Biden à la Maison Blanche.
En effet, en réponse au nouveau Secrétaire d’Etat américain qui a estimé que la position des Etats-Unis sur le statut du Golan pouvait évoluer avec le temps, l’entité sioniste a réaffirmé que « le plateau annexé en 1981 restera israélien ».
cette réponse immédiate, et fort peu diplomatique, représente, aux yeux des observateurs, un défie direct et public lancé à la face de la première puissance militaire de la planète. Forte de son impunité, et vivant toujours sur son fonds de commerce lié à la shoah de la seconde guerre mondiale, l’entité sioniste se permet régulièrement de fouler aux pieds le droit international, comme elle le fait présentement continuant d’occuper illégalement le Golan syrien.
Ce faisant, l’entité sioniste a balayé l’idée de tout compromis sur le statut du plateau du Golan. Ce territoire occupé depuis 1967 et annexé en 1981 par l’Etat hébreu «restera israélien», a déclaré le 9 février le bureau du Premier ministre sioniste Benjamin Netanyahou en réponse au secrétaire d’Etat américain Anthony Blinken qui avait laissé entendre plus tôt que le soutien américain au contrôle du Golan par Israël n’était pas immuable.
La veille, le nouveau Secrétaire d’Etat de l’administration Biden avait déclaré sur la chaîne américaine CNN que le Golan était « très important pour la sécurité d’Israël » mais que «les questions de légalité [étaient] d’un autre ordre».
« Avec le temps, si la situation change en Syrie, c’est quelque chose que nous étudierons », avait-il relevé, précisant au passage que Joe Biden n’avait pas parlé au Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou depuis son arrivée à la Maison Blanche le 20 janvier.
R.B.