Elections législatives et locales : une occasion pour la promotion et la consolidation de la politique de communication
La dissolution du parlement il y a quelques jours par le président Abdelmadjid Tebboune est en même temps la satisfaction d’une des revendications majeures du Hirak, une rupture avec les pratiques du passé et une occasion pour le passage à une nouvelle politique de communication plus transparente, plus proche du peuple et loin de toute démagogie.
Interrogé sur le rôle du ministère de la communication lors du déroulement des élections législatives et locales, Pr Ammar Belhimer, ministre de la communication annonce que son département ministériel « s’attèlera à accompagner l’Autorité Nationale Indépendante des Elections (ANIE) et à la soutenir en matière de communication ».
Il rappelle que l’article 1er du décret exécutif 11-216 du 12 juin 2011 stipule que : « dans le cadre de la politique générale du gouvernement et de son plan d’action, le ministre de la communication exerce ses prérogatives sur l’ensemble des activités liées à la promotion, à la consolidation de la démocratie et de la liberté d’expression, ainsi qu’au développement de la communication ».
Même si le rôle principal dans la tenue des prochaines élections incombe à l’ANIE, la communication a un rôle majeur à tenir en l’accompagnant dans toute action de communication, d’explication et de sensibilisation, sans interférer dans les missions de l’ANIE.
La tenue de ces élections, estime Pr Belhimer, « est aussi l’occasion pour l’Etat d’affirmer son attachement à la moralisation de la vie politique, à la promotion de la performance des élus du peuple dans le cadre de la transparence, de la lutte contre la corruption, de l’égalité des chances et de la participation des jeunes ». Le ministère de la communication aura un rôle prépondérant à jouer dans toutes ces actions.
Tahar Mansour