Edito
Le temps des bilans…
Comme espéré, et comme constaté surtout, le retour du président à la barre du bateau algérien s’est effectué sur les chapeaux de roues.
A peine de retour sur le sol algérien, après une absence durement ressentie par tous les Algériens pleinement engagés dans cette œuvre de redressement national, que le président était déjà à la manœuvre.
L’homme, qui n’a pas quitté son bureau même durant ce week-end, n’a jamais quitté des yeux tous les dossiers, et toutes les affaires en cours. C’est tellement vrai, que les questions brûlantes du moment, à l’exemple de la sécurité aux frontière et de l’acquisition urgente d’un vaccin contre le coronavirus, étaient carrément suivies heure par heure.
Une preuve formelle nous en a été administrée à la faveur du dernier Conseil des ministres. La rencontre, qui a eu lieu par vidéo-conférence, a permis de prouver à tous les sceptiques que le président, alerte, et en pleine possession de ses moyens, physiques et intellectuels.
Même les choix des dossiers traités a dénoté une parfaite continuité programmatique dans la démarche globale du chef de l’Etat.
Pleinement engagé dans sa guerre ouverte contre la corruption, il vient d’ajouter une pierre de plus et non des moindres, à son édifice final. La numérisation des institutions financières et douanières, synonyme de transparence et de gain de temps, éliminera des pans entiers de ce fléau qui continue de gangréner la plupart de nos institutions.
Mais, là n’est même pas le propos. Nous, qui n’avons jamais douté de la sincérité du président, et de sa capacité à mener à bien son immense défi d’édification de cette « Algérie nouvelle, qui nous tient tous en haleine, observons ébahis, les éléments actifs de cette « cinquième colonne ».
Dans ses rangs défaitistes et tire-au-flanc, on peut même retrouver des ministres, -peu nombreux Dieu merci- ainsi qu’un nombre important de responsables locaux. Entre ceux qui lâchaient la barre, abandonnaient leurs plans de charge et cherchaient des allégeances nouvelles, le président n’a pas l’embarras du choix.
Si, ma foi, il m’est permis de dire les choses crûment, la maladie du président lui a été une véritable aubaine. Elle lui a permis, en effet, de démasquer les planqués, les traitres cachés, et les indécis dont l’Algérie que faire.
Cette étape nouvelle et historique, qui consiste à tirer le bon grain de l’ivraie, est bien facile à franchir. Très loquaces, en effet, les bilans des uns et des autres sont des livres ouverts pour tous les observateurs avertis de la scène nationale.
Si les services de sécurité, tous corps confondus, se sont montrés pleinement à la hauteur, n’en déplaise à l’ampleur des périls et menaces combattus, le Premier ministre a fait de son mieux face à certaines tacites séditions, le retour du président a été salvateur pour le pays. Au même titre que son élection le 12 décembre passé.
Aujourd’hui, il faut le clamer avec force, un remaniement ministériel n’est plus un choix, ou une option à soupeser, mais carrément une nécessité absolue.
M.A.