Economie : Clôture des assises nationales sur l’économie de la connaissance
Une série de recommandations ont été formulées par différents acteurs à durant les assises nationale sur l’économie de la connaissance dont les travaux ont pris fin cet après midi.
Parmi les propositions vivement recommandées, la mise en place d’une stratégie nationale visant à regrouper tous les efforts et initiatives en lien avec l’économie de la connaissance.
Il s’agit de tracer une stratégie concertée qui vise à regrouper tous les efforts et initiatives en lien avec l’économie de la connaissance qui sont aujourd’hui dispersés dans l’écosystème, a-t-on indiqué lors des travaux de ces assises qui ont regroupé des experts, chefs d’entreprises et représentants d’institutions.
Les participants ont également préconisé d’établir une évaluation chiffrée de la position actuelle de l’économie de la connaissance algérienne.
A cette occasion, l’élaboration d’une cartographie du marché de la connaissance et des entreprises actives en Algérie dans le domaine a été proposée et le développement et la stimulation du marché de l’économie de la connaissance (High Tech) par des investissements directs et indirects ont été proposés.
Les participants à ces assises ont appelé, en outre, à réduire, progressivement, la fracture numérique dans le pays, en procédant à la réduction des droits et taxes sur les équipements informatiques et télécommunications, en considérant les équipements, software et services afférents, comme intrants dans l’intégration de solutions numériques locales.
Ils ont aussi plaidé aussi pour l’exploitation du fond du service universel pour soutenir l’accès des utilisateurs aux équipements et logiciels et ainsi réduire la fracture numérique, la réactivation du Fonds d’appropriation des usages et du développement des technologies de l’information et de la communication (Faudtic) et la facilitation des procédures d’accès à ce fond au profit des entreprises activant dans le domaine du numérique.
Parmi les autres recommandations figurent la mise en place des mécanismes d’incitation pour encourages les entreprises à investir dans le numérique (fiscalité, aides…) et le lancement de programmes et initiatives à caractère national à travers un partenariat public-privé qui favorisent l’adoption et démocratisation de l’usage du numérique par les différentes franges de la population.
La mise en œuvre d’une identité numérique unique pour chaque citoyen, permanente, disponible et authentifiable en ligne et pas seulement par le moyen de la carte nationale biométrique physique, a été recommandée par les participants, pour qui cette identité numérique devrait convenir aux transactions institutionnelles mais aussi commerciales.
Les participants ont proposé de généraliser le paiement électronique et favoriser l’inclusion financière par la disponibilité et l’utilisation de tous les moyens de paiement électronique, y compris pour les citoyens n’ayant pas une domiciliation bancaire ou postale.
Ils ont suggéré, sur un autre plan, d’autoriser la diffusion de contenu audio-visuel à travers des plateformes hébergées en Algérie afin de favoriser l’émergence d’une industrie locale du contenu et l’émergence de services à valeur ajoutée (IPTV, VOD etc).
Radia Mehdi