Diplomatie économique : l’ambassade d’Algérie à Bogota ouvre la voie
L’ambassade d’Algérie en Colombie a organisé ce mercredi par visioconférence une rencontre sur les opportunités d’investissement et de partenariat qu’offre notre pays aussi bien à la Colombie qu’à toute cette partie du monde en Amérique Latine.
La rencontre, qui a débouché sur d’importantes recommandations basées sur l’adoption d’une feuille de route commune,, a été rehaussée par la participation du ministre Délégué auprès du Premier Ministre chargé des Petites Entreprises Nassim Diafat, ainsi que Saú lPineda Hoyos, Vice-ministre colombien de Développement entrepreneurial.
Dans son intervention, le responsable algérien a salué cette initiative venue permettre aux jeunes talents locaux d’explorer et de découvrir de nouveaux horizons dans leurs domaines d’intervention et d’activité respectifs. Ce n’est du reste pas pour rien qu’un rendez-vous ferme a d’ores et déjà été pris en prévision d’une seconde rencontre du même genre.
En attendant, l’ambassadeur d’Algérie en Colombie, dans une déclaration à La Patrie News, nous a fait part de sa satisfaction, se félicitant au passage du soutien et de l’aide reçus de la part de notre ministère des Affaires Etrangères.
Les recommandations issues de cette rencontre renseignent assez sur la pertinence des échanges qui ont eu lieu entre les deux parties ainsi que les pistes explorées. Il est par exemple question « d’encourager les échanges commerciaux entre les micro entreprises des deux pays ». Idem pour cette idée consistant à mettre en place un « conseil d’affaires commun du jeune entrepreneur ».
Cette structure est appelée à devenir un cadre d’échanges et de coopération entre les jeunes entrepreneurs activant en Colombie et en Algérie. Dans la foulée, il a également été retenu le « lancement de partenariats de travail et d’investissements entre les opérateurs colombiens et les jeunes entrepreneurs algériens et colombiens.
Et, pour donner corps à ces échanges, tout en les densifiant, l’idée d’organiser des expositions des produits et services dispensés par les deux pays fait également partie des recommandations retenues à l’issue de cette rencontre.
Ces expositions peuvent aussi bien permettre les échanges d’expériences, que faire découvrir et apprécier les biens et services dispensé par ces micros entreprises en quête de débouchés nouveaux dans ces échanges gagnant-gagnant. Et, pour donner un cadre juridique légal à cette dynamique nouvelle et prometteuse, il a été retenu l’idée de signer « un accord entre les deux pays dans le domaine, représentant le cadre légal de cette coopération ».
Rafik Bakhtini