Déperdition scolaire : Le ministère de l’Education nationale s’explique
Les déclarations faites jeudi dernier, lors d’une séance plénière du Conseil de Nation par le ministre de l’Education nationale portant sur la déperdition scolaire font polémique.
Afin de tirer les choses au clair, le département de Mohamed Ouadjaout qui a salué le rôle des écoles coraniques dans l’encouragement aux études et à la socialisation, les qualifiant de « principaux piliers » des établissements éducatifs, a précisé dans un communiqué rendu public, que la réponse du ministre « portait essentiellement sur les statistiques et les données relatives aux taux de la déperdition scolaire ».
Sur le concept de la déperdition scolaire dans le système éducatif d’un point de vue technique, il s’agit « pour l’élève d’abandonner les bancs de l’école avant l’âge de 16 ans, étant donné que l’enseignement est obligatoire jusqu’à cet âge-là », a expliqué le ministère, ajoutant que le ministre, dans sa réponse, « ne voulait aucunement dire que la déperdition scolaire est due aux écoles coraniques et zaouïas comme cela a été mal interprété, ou minimiser le rôle des écoles coraniques et des zaouïas ou du niveau éducatif des élèves qui préfèrent les rejoindre ».
Les écoles coraniques et les zaouïas « ayant souvent contribué à intégrer un grand nombre d’apprenants, jouent un rôle prépondérant dans l’encouragement aux études et à la socialisation, étant parmi les principaux piliers des établissements éducatifs », a souligné le ministre.
Après avoir salué le rôle de ces écoles et zaouïas dans l’éducation des générations au passé comme au présent, le ministre de l’Education nationale a affirmé que les services de son département ministériel œuvrent actuellement, en coordination avec ceux du ministère des Affaires religieuses et des Wakfs, « à trouver des mécanismes permettant aux étudiants des écoles coraniques et des zaouïas de poursuivre leur cursus éducatif et leur permettre de passer les examens scolaires nationaux ».
Dj. Am –