Appels à une enquête internationale concernant l’explosion de Beyrouth :
« De la poudre aux yeux », selon Michel Aoun
Le président libanais Michel Aoun balaie d’un revers de main l’appel incessant pour l’ouverture d’une enquête internationale sur l’explosion survenue le 4 aout au port de Beyrouth.
La présidence libanaise a déclaré sur compte Twitter que Michel Aoun considérait que c’était « une perte de temps » et de la « poudre aux yeux » et estimait que le processus judiciaire destiné à définir les coupables devait être rapide.
A contrario, le président libanais Michel Aoun a évoqué plutôt une “atmosphère de guerre civile” lors des récentes manifestations populaires organisées notamment à Beyrouth et le chef de l’Etat s’est inquiété de manœuvres visant à attiser les tensions entre communautés sur fond de crise économique dans le pays.
Le chef de l’Etat s’exprimait à l’ouverture d’un rassemblement en faveur du dialogue national, un événement boycotté par l’ancien Premier ministre sunnite Saad Hariri et d’autres anciens chefs du gouvernement qui ont dénoncé ces derniers jours une perte de temps et de la “poudre aux yeux ».
Ferhat Zafane