Création de « Nida El Watan », une coalition d’associations de la société civile
Nazih Berramdane, conseiller auprès du président de la République chargé du mouvement associatif et de la communauté nationale à l’étranger, a annoncé ce samedi la naissance d’une coalition nationale des associations de la société civile, baptisée « Nida El Watan ».
Cette coalition compte parmi ses rangs des syndicats, des associations, des organisations et des activistes de la société civile, a expliqué le conseiller du président Abdelmadjid Tebboune lors de l’annonce de cette initiative.
Une initiative qui a, justement, pour objectif de consolider « la cohésion des couches sociales et renforcer le front national intérieur ». Dans les prochains jours, a expliqué Nazih Berramdane, de nouvelles institutions associatives, y compris un Observatoire national de la société civile, seront créées.
S’agit-il d’une coalition dont les fins sont politiques ? S’agit-il d’un mouvement à l’image d’ « En marche » en France qui vise à garantir une majorité parlementaire au président Tebboune lors des prochaines législatives ? Ce même mouvement se transformera-t-il en un parti de la majorité présidentielle ?
Mustapha Zebdi, président de l’Association de protection des consommateurs (Apoce), répond par la négative. « Nous ne sommes ni une coalition politique, ni une coalition d’hommes d’affaires. Nous sommes, plutôt, une coalition de la société civile et une coalition de soutien à la patrie », a-t-il tranché.
Le but affiché de cette initiative, selon lui, est fait de dix points. Il a cité, entre autres, la démocratie participative, le partenariat avec les pouvoirs publics, le renforcement du front intérieur et la préservation de l’unité nationale.
Dans son premier communiqué, la coalition « Nida El Watan » a rappelé que l’Algérie passait par une période « décisive ». « Elle s’oriente résolument vers la voie des réformes politiques, économiques et sociales », a-t-il indiqué.
La naissance de « Nida El Watan » s’inscrit, donc, dans « ces révisions substantielles » garanties notamment par « la Constitution votée le 1 novembre 2020 », « qui renforce la position de la société civile et établit son nouveau statut en tant que véritable partenaire », a assuré le communiqué.
Skander Boutaiba