Contribution/ Algérie nouvelle : Rendez-vous de la jeunesse avec l’Histoire
L’Algérie traverse une nouvelle phase décisive de son évolution historique, politique, économique, sociale et culturelle.
Des enjeux et défis nouveaux interpellent le peuple Algérien, singulièrement les jeunes qui sont les principaux artisans du changement.
Dans le cadre de l’édification de l’Algérie Nouvelle, le Président de la République Monsieur Abdelmadjid Teboune considère les problèmes de la jeunesse comme première de ses préoccupations et fait de la résolution de ses problèmes une priorité absolue.
Cette volonté politique ouvertement déclarée et affichée témoigne de l’intérêt accordé à la jeunesse et de sa préoccupation de faire de cette couche sociale, un partenaire conscient et dynamique dans le développement et la transformation globale de notre pays.
Il est attendu une action citoyenne déterminée et consciente de la part de la jeunesse qui est appelé à jouer un rôle de plus en plus capital dans le cadre de la dynamique de l’Algérie Nouvelle, tournant décisif dans lequel notre pays se trouve engagé.
Cette jeunesse qui recèle beaucoup de qualités, elle est disponible, créative, imaginative, ayant un sens aigu de la justice ,engagé et déterminé à tenir haut le flambeau de la fidélité à la Révolution de Novembre 1954,doit agir vite conformément à la nouvelle vision patriotique qu’elle a de l’Algérie nouvelle, de son devenir et de la dimension de ses responsabilités face aux défis qui l’interpellent loin de tout conflit de génération, privilégiant ainsi la complémentarité des générations
La tâche qui l’attend est donc énorme, elle lui dicte d’œuvrer de toute ses forces en faisant preuve d’esprit de sacrifices, d’abnégation, de sens de responsabilité et d engagement pour consolider les constantes nationales, la libération politique et économique de la patrie et pour renforcer l’unité du peuple à travers les idéaux de Novembre qui prennent en charge les nobles, profondes et légitimes aspirations de tous les Algériens, à la paix, au bonheur, à la prospérité, à la fraternité, l’entraide, la stabilité, la solidarité, la démocratie, la dignité l’honneur et la liberté.
Les constantes et qualités réaffirmées et soulignées demeurent plus que jamais d’actualité avec une conscience aigu afin de les traduire en actes concrets face à la conjoncture que nous vivons présentement et qui place la jeunesse à la croisée des chemins et au rendez-vous avec l’Histoire.
À cet effet et pour cela, il est hautement nécessaire que le rôle de la jeunesse soit plus visible, plus engagé et mieux organisé pour poursuivre avec foi et détermination le rôle noble de bâtisseur et traduire en actes concrets les aspirations profondes et légitimes du peuple Algérien et du mouvement citoyen.
Les associations spécialisées en matière de jeunesse, fières de leur appartenance au mouvement de la jeunesse et des étudiants, déterminées et engagées, doivent rompre avec la passivité et l’immobilisme. Déterminées et engagées, elle doivent aller là où il le faut et là où elles peuvent travailler avec les jeunes ‘.
L’immense crédit, la consécration politique acquis au niveau national par le mouvement associatif jeune doit être préservé, renforcé et fructueux, et doit développer des relais permettant une meilleure décentralisation à même d’assurer une meilleure couverture nationale.
Aussi, la constitutionnalité du Conseil Supérieur de la Jeunesse intervient au bon moment de l évolution politique, économique et historique de l’Algérie ‘
Trait d’Union crédible entre les jeunes et les structures gouvernementales, intergouvernementales, les institutions spécialisées et les ONG, le Conseil Supérieur de la Jeunesse doit approfondir la prise de conscience de la jeunesse, développer et consolider la formation civique et patriotique, et œuvrer en sorte d’apporter les réponses aux attentes de la jeunesse.
Le conseil supérieur de la jeunesse rappelons le encore une fois doit servir de trait d’union entre les jeunes et les structures du gouvernement .Il doit initier et développer le partenariat afin d’être évolutif, fonctionnel en s’adaptant au besoin de mobilisation citoyenne, de responsabilité élargie et de participation.
Sa mission doit également obéir également au souci de rassembler la composante plurielle du mouvement de jeunesse dans toutes ses composantes et tendances.
La vitalité du conseil supérieur de la jeunesse et sa présence sur le terrain dépendent de sa capacité de rompre avec l esprit d’exclusion et de sa capacité d’œuvrer à rassembler les jeunes (jeunes de la communauté algérienne établi à l’étranger y compris), sur la base de programme concret et réaliste
Les mots d’ordre et les programmes du conseil supérieur de la jeunesse doivent essentiellement refléter les préoccupations actuelles des jeunes: les problèmes socio-économiques, chômage, sous emploi, éducation, santé, développer le concept du compter sur soi chez les jeunes, les exhorter à l’action constructive et la participation consciente pour le développement socio-économique et nourrir l’amour de la patrie.
En clair, il faut être concret, coller à la réalité et s’adapter au contexte évolutif dans lequel nous vivons
Pour tout cela, une nouvelle philosophie d’action s’impose avec des structures plus solides, mieux adaptés et plus fonctionnelles, avec des méthodes de travail plus scientifiques et une coopération responsable diversifiée, fructueuse et continue avec les partenaires concernés
La jeunesse algérienne cette source inépuisable à besoin de se sentir appuyé politiquement et citoyenne à part entière. Il faut la comprendre, il faut IA comprendre en ayant à l’esprit que tout un chacun de nous est passé par cette phase dans sa vie.
Il y a parfois des divergences d’opinions, de points de vue différents ,des positions avancés ,il faut les tolérer, les discuter avec les concernés et débattre démocratiquement en toute responsabilité car les convergences se font assez souvent autour des oppositions les plus radicales.
En conclusion je tiens à signaler que m’a contribution citoyenne riche en expérience de mon passage et mon militantisme dans le mouvement de la jeunesse national, régional et international est un signe de confiance mérité à la jeunesse Algérienne à qui je renouvelle mon soutien mon respect et ma considération car elle est la digne héritière des 22 historiques de la révolution de novembre 1954, cette révolution qui est l’incarnation de notre idéal unitaire, le socle de nos solidarités et le cadre privilégié de notre action collective.
Les jeunes sont là continuité de l’œuvre des valeureux combattants de novembre et les fidèles aux sacrifices consentis par les un million et demi de martyrs qui ont consentis le sacrifice suprême pour que vive l Algérie symbole de courage et de la dignité libre et indépendante.
Je suis fier de la jeunesse de mon pays et je m’honore de son engagement patriotique déclaré et concrétisé sur le terrain au service de l’Algérie.
Mahrez Lamari
Ancien président, très en vue du CNASPS (comité national algérien de solidarité avec le peuple sahraoui), Mahrez Lamari est également un acteur de premier plan du mouvement associatif tant algérien que planétaire.
Il fait partie des tous premiers acteurs politiques à avoir évoqué publiquement l’idée de créer un observatoire de la société civile. Sa contribution, d’une préciosité évidente, est à lire avec grande attention.