Condamné à 12 ans de prison ferme
Le pédophile d’Oued Tlélat ne sévira plus
Le Tribunal criminel prés la Cour d’Oran vient de rendre son verdict condamnant le pédophile d’Oued Tlélat à 12 années de prison ferme. Ce dernier a été accusé d’avoir abusé de 06 enfants en bas âge, âgés entre 06 et 11 ans en les introduisant dans le salon de son habitation familiale pour accomplir son acte criminel.
Les 06 victimes sont dans leur totalité constituées de progénitures des voisins du mis en cause. Le procureur, lui, s’est contenté de l’essentiel en prononçant son réquisitoire d’une voix cassée. La pudeur oblige, il a fait lecture de son plaidoyer à tète baissée et regard détourné, sans aucun doute sidéré lui aussi de cette affaire et de son ampleur.
Cette histoire a commencé au juste le 24 janvier de l’année passée lors que les parents des victimes ont actionné la machine judiciaires en se constituant parties civiles et déposé des plaintes contre le mis en cause l’accusant d’avoir atteinte à la pudeur.
Ce recours aux magistrats a, selon la partie civile, été motivé par changement de comportement et l’état psychologique relevé chez leurs enfants en plus du recul de leurs résultats dans les classes.
Accompagnant leurs dires par des certificats médicaux délivré par des médecins légistes attestant que leurs enfants ont bel et bien et réellement fait l’objet de viols, les parents de victimes ont persisté et signé quant à poursuivre le bourreau de leur enfants le plus loin possible.
L’accusé, lui, n’a trouvé rien de mieux à dire pour se disculper de salir une deuxième fois l’image des mères de ses proies. A la barre, il dira que «toute l’affaire est fomentée de toutes pièces par les mères des enfants constituées de femmes répudiées auxquelles je me suis à la fois catégoriquement et farouchement opposé et quant à introduire des personnes étrangères dans l’immeuble».
«Elles voulaient se venger de moi et de mon intégrité morale», a-t-il dit. «En raison de leur comportement déshonorant les habitants de l’immeuble, je suis, à plusieurs reprises, rentré en clash, avec ces «Hadjalates» (terme péjoratif désignant les femmes divorcées), a-t-il ajouté avant de clamer son innocence qu’il n’aura d’ailleurs pas étant donné que toutes les preuves et les pièces remises aussi bien aux enquêteurs qu’aux magistrats l’ont accablé.
Ayant, certes réussi à se faire justice grâce à leur abnégation, mais plusieurs mères des victimes ont lâché de petites larmes chaudes en se rendant compte qu’elles font finalement face, outre à un pédophile, à un homme sans aucun scrupules, dévergondé et «prêt à sacrifier le peu de dignité qui lui reste» quitte à ternir l’image des familles entières.
Yacine Bouali