Blé dur et tendre destiné à la fabrication des farines et des pâtes : Fin de la subvention
A la faveur de la publication du dernier journal officiel n° 52,il a été mis fin à la subvention par l’Etat du blé dur et tendre destiné à la fabrication des farines et des pâtes. Ainsi,le gouvernement a décidé de mettre fin à cette mesure dans deux décrets exécutif au journal officiel n°52.
Le premier texte a fixé les prix aux différents stades de la distribution des farines et des pains. Le décret a maintenu le prix de cession au consommateur du kilogramme de farine ordinaire à 27.50 dinars, et celui de cession aux boulangers est maintenu aussi à 2000 dinars le quintal.
« Les quantités de blé tendre destinées aux autres types de farines sont cédées par l’OAIC aux minoteries par référence à leur prix non subventionné », stipule l’article 9 bis dudit décret. Le deuxième décret a fixé « les prix à la production et aux différents stades de la distribution des semoules de blé dur ».
En vertu de ce texte, les prix de la semoule destinée aux ménages ne changera pas. Il reste fixé à 38.5 Da et à 42.5 Da le kilogramme pour la semoule ordinaire et extra respectivement.
Le décret signé par le Premier ministre Abdelaziz Djerad a pour objet de modifier et de compléter certaines dispositions du décret exécutif n° 07-402 25 décembre 2007 fixant « les prix à la production et aux différents stades de la distribution des semoules de blé dur ».
« Le différentiel entre le prix de revient réel, toutes charges et taxes comprises, du blé dur destiné à la production des semoules courantes et des semoules extra pour le consommateur et le prix entrée semoulerie fixé (…) est pris en charge par l’Etat », peut-on lire dans le texte du décret.
Par ailleurs, « Le blé dur destiné à la production des pâtes, couscous et autres dérivés, est cédé par l’OAIC aux semouleries au prix non subventionné. »L’article 6 stipule que « Les semouleries doivent se conformer aux dispositions relatives à l’étiquetage à porter sur les sacs et les paquets de semoules prévues par le présent décret, dans un délai de trois (3) mois, à compter de sa date de publication au Journal officiel.
Enfin, le non-respect des dispositions du présent décret est sanctionné, conformément à la législation en vigueur.
Par Rabah Kourougli