Aymen Benabderrahmane : « Il est prématuré de parler d’une LFC 2021 »
Interrogé par la presse sur un éventuel recours à la loi de finances complémentaire 2021, puisqu’il ait été évoqué par le président de la commission des finances de l’APN, le ministre des Finances, Aymen Benabderrahmane, estime qu’il est prématuré de parler de ce sujet.
« Nous venons juste d’adopter la loi de finances 2021, et pour la première fois dans l’histoire du pays, nous avons mis en place les crédits budgétaires dès la première semaine du janvier, c’est une avancée grandiose.
`C’est une premier qui rentre dans le cadre de la réforme des finances publiques. Ainsi, tous les secteurs ont disposé de leur crédit budgétaire abondant.
Maintenant, si la loi de finances complémentaire c’est une nécessité, on va y réfléchir à partir de mois du juin, mais là, nous sommes juste en train d’appliquer la loi de finances 2021, pour laquelle d’ailleurs tous nos partenaires nous ont félicité, pour sa limpidité et pour l’innovation de certaines dispositions innovantes qui ont été prises dans cette loi de finances, et surtout pour l’allégement, de certains dispositifs bureaucratiques qui existaient auparavant, à travers cette loi de finances qui permettra d’assurer également, une simplicité des procédures fiscales, d’encourager l’investissement et l’exportation, d’encourager la microentreprise de façon générale et au-delà, la PME, qui constitue le moteur du développement » se félicite le ministre.
Le volume des réévaluations entre 2010 et 2020 s’est élevé à 5200 milliards de DA !
Par ailleurs, M. Benabderrahmane, rappelle que d’énormes ressources financières sont mobilisées chaque année et leur réévaluation peut menacer la trésorerie, soulignant que le processus de réévaluation des coûts du projet épuise la trésorerie chaque année, étant donné que, le volume des réévaluations entre 2010 et 2020 s’est élevé à environ 5200 milliards de DA.
Le ministre déplore également l’existence des projets dont les coûts ont dépassé les montants initiaux en raison de la faiblesse des études.
« Il y a ambiguïté et manque d’attentes d’année en année. Nous sommes en train de finaliser une loi relative à la promotion du partenariat entre les secteurs public et privé. Toutefois, il est nécessaire de rechercher des alternatives de financement face au manque de ressources financières » prône le ministre des finances.
Yahia Maouchi