Assassinat d’Ali Boumendjel : l’Algérie salue la décision de Macron
L’Algérie a accueilli avec soulagement la décision du président français, Emmanuel Macron, de reconnaître l’assassinat par son pays d’Ali Boumendjel. L’avocat algérien avait été arrêté en février 1957 en pleine bataille d’Alger.
Comme pour Larbi Ben M’hidi, les autorités coloniales avaient annoncé le suicide d’Ali Boumendjel.
Mardi dernier, le président français a reconnu officiellement, devant la famille du Chahid, l’implication de l’armée française dans la mort de Boumendjel. Le militant nationaliste avait été également torturé.
Pour l’Algérie, l’initiative d’Emmanuel Macron est « louable ». Elle s’inscrit dans le cadre des « bonnes intentions et de la volonté sincère d’intensifier le dialogue entre les deux pays concernant la période coloniale en Algérie », souligne un communiqué de la présidence de la République cité par Radio Algérie Internationale.
Le même communiqué rappelle, à ce titre, la position d’Abdemadjid Tebboune, président de la République, au sujet des questions mémorielles dont « les séquelles sont encore visibles sur le corps de l’Algérie ».
Skander Boutaiba