Après avoir mis au placard les préoccupations citoyennes : Certains ministres sont de « retour »
En « hibernation » et après s’être éclipsés durant les deux mois qu’a passés le président de la République en convalescence, certains de nos ministres qui ont plutôt brillé par leur absence, mettant au placard toutes les instructions du président pour améliorer le vécu quotidien du citoyen ont vraisemblablement retrouvé « le goût » des sorties « sur le terrain ».
Pour ce faire, des chaînes TV, notamment, sont mises à contribution. Mais que faisaient nos ministres pendant tout ce temps, alors que les instructions du président de la République et de son Premier ministre allant dans le sens de l’écoute des doléances des populations étaient claires ? La réponse est évidente : Ces mêmes ministres étaient certes en mode « repli », mais guettaient la moindre information portant particulièrement sur la santé du Président de la République.
Les rumeurs les plus folles, les analyses fabriquées par les officines et affichées par certains de nos concitoyens, les calculs étroits, la rancœur ou tout simplement la cupidité maladive sont apparues, alimentés par nos ennemis de toujours, à l’intérieur et à l’étranger, ont donné lieu à des supputations, et des calculs morbides.
Certains, sont en effet, allés jusqu’à prédire le non « retour du président Tebboune », du moins dans ses fonctions de Premier magistrat du pays.
Pourtant la présidence de la République, n’avait pas cessé de « communiquer » quant à son état de santé.
Des Conseillers à la Présidence, le ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement, se sont, de leur côté exprimés à ce sujet. Non convaincus, bon nombre de ces ministres ont préféré se « dire le contraires ».
Cependant, leurs calculs ont été faussés : le président Tebboune est de retour au pays. Non seulement en bonne santé, mais, il reprend également ses fonctions, le lendemain.
Le 04 janvier précisément, se tient un Conseil des ministres. Outres les orientations du président Tebboune, l’heure était au bilan.
Un bilan très en-deçà de ce qui était attendu d’une bonne partie des départements ministériels qui ont brillé, durant la maladie et la convalescence du président, par une absence prolongée de la scène nationale, une véritable léthargie qui ressemblait étrangement à une attente diffuse d’un nouveau président.
Plusieurs départements ministériels n’ont réalisé aucun projet de ceux dont ils étaient chargés, augmentant au contraire le désarroi des citoyens qui avaient de grands espoirs de voir leurs difficultés quotidiennes prendre fin grâce aux promesses faites par le président.
Les exemples de la vitesse de l’Internet, de l’alimentation en eau potable qui a connu de grandes perturbations, le manque de liquidités dans les bureaux de postes, une vie publique vide et des projets vitaux en hibernation, sont là, avec de nombreux autres encore, pour nous rappeler que certaines parties ne veulent que du mal à l’Algérie. Nos ministres, continuent bien au contraire à s’illustrer par leurs échecs.
C’est aussi le cas au niveau local où l’activité des walis et de leurs collaborateurs, jadis quotidienne, a consisté en la signature de quelques paperasses, laissant le citoyen se débattre dans les multiples difficultés, le manque d’eau, les routes dans un état lamentable, et moult embarras dans lesquels ils se débattent. Ceci est bien entendu une résultante d’une gestion à vau-l’eau de leurs ministères respectifs.
Dj.Am