Ancien député et membre de la direction du RCD : Yassine Aissiouane accuse : « Mohcine Belabbas a conclu un accord secret avec Rachad »
Scandale en perspective dans les rangs du RCD que préside Mohcine BEellabas. Le scandale en question, s’il venait à se confirmer, pourrait déclencher des démissions en cascade dans les rangs de ce parti qui, déjà, n’est plus que l’ombre de lui-même.
Sur sa page Facebook, en effet, le député démissionnaire et ancien membre influent de la direction nationale de ce parti, Yassine Aissiouane, accuse, sur un document officiel, dument visé par un huissier de justice, le président de ce parti « démocrate et laïque, carrément éradicateur, d’avoir « contracté un accord secret avec les dirigeants de Rachad », rébus formé par des éléments de l’ex-FIS.
Si de basses questions financières semblent opposer le dirigeant de ce parti à celui qui est en train de le dénoncer présentement, il semblerait que des individus comme Mohamed-Larbi Zitout et Mourad Dhina aient secrètement perçu des sommes relativement importantes de la part de Mohcine Belabbas.
Ces deals secrets et scandaleux auraient été conclus au plus fort du « hirak » quand certains députés du RCD, voulant surfer sur l’immense vague du « hirak », avaient prétendu avoir démissionné de l’APN, en renonçant aux énormes avantages matériels et financiers liés à la députation.
Le pot aux roses avait été découvert récemment lorsqu’un procédure de levée d’immunité avait été enclenchée contre Mohcine Belabbas suite à une demande officielle formulée par le ministère de la Justice.
Il convient de relever que les activistes de Rachad, ennemis jurés de l’Algérie, dont aucun membre n’a jamais dénoncé le terrorisme, entretenant et alimentant au contraire cette obscène question du « qui tue qui ? », ont eux aussi tenté de se servir du « Hirak » comme d’une sorte de « cheval de Troie » en cherchant à imposer en Algérie une solution importée, à l’iranienne ou à la saoudienne.
Bensaâda, dans une déclaration qu’il nous avait faite, avait évoqué un grand complot ourdi contre notre pays dans la foulée des « printemps arabes ».
In fine, ce conflit interne au RCD, qui dépasse de loin ce petit parti politique, semble mettre mettre à nue les ramification d’un grand complot international qui avait visé l’Algérie depuis un an, et que le chercheur vivant au Canda Ahmed Bensaâda avait largement détaillé dans un livre récemment publié, et intitulé « qui sont les ténors du hirak ».
il faut dire aussi que les embrassades entre Said Sadi, ancien président du RCD, vivant présentement en France, et Ahmed Djeddi ex-dirigeant du parti-dissout, semblent avoir donné le la de ce rapprochement contre-nature entre les courants intégristes et prétendument démocratique.
L’Algérie a bel et bien échappé au pire…
Ali Oussi