Ammar Belhimer : « Le temps des bénédictions volées au peuple est passé»
Ammar Belhimer, ministre de la Communication, porte-parole du Gouvernement, s’exprimant sur la révision constitutionnelle dont le référendum populaire est prévu le 1er novembre prochain, dans un entretien au site électronique arabophone «Chabaket Akhabr el Watan», a assuré que «le consensus autour du futur texte fondamental du pays viendra du peuple, étant lui-même à la fois maître et décideur, à travers le référendum».
Relevant que le processus de l’amendement constitutionnel était et demeure toujours dans la transparence, Pr Belhimer, a rappelé que « le projet d’amendement de la Constitution a impliqué toutes les parties, sans exclusion aucune et a fait l’objet de débats et d’enrichissement par des experts ». Commentant l’appel au boycott annoncé par certains partis politiques, le ministre de la Communication, porte-parole du Gouvernement, estime que «tous les partis politiques, qu’ils soient de l’opposition ou non, se doivent aujourd’hui regagner la confiance des citoyens».
Ces partis, doivent, aux dires du ministre, « changer de méthodes de travail dans l’intérêt du citoyen et de la Nation». «L’opposition est en droit d’exprimer sa position, toutefois si le peuple est d’accord avec ce qui est énoncé dans le projet de Constitution, c’est le consensus souhaité», a-t-il dit à ce propos.
Tous « pour une Nouvelle Algérie »
« Ce qui est attendu de chacun à l’avenir, c’est de travailler pour la construction d’une nouvelle Algérie, en commençant par l’instauration d’un Etat de droit, la séparation des pouvoirs, le renforcement des libertés et la consécration des principes de la démocratie participative où les opinions sont exprimées et défendues par des élections», a encore indiqué Pr Ammar Belhimer.
Il a dans ce sens, rappelé que «le discours du Président est, en toute occasion, clair, à travers lequel il réitère au peuple algérien que le changement est entre ses mains (peuple) dans la mesure où il s’engage dans la voie du changement et ce, en éradiquant tous les obstacles démocratiques et en travaillant main dans la main avec les institutions de l’Etat, afin de faire échouer toute tentative qui vise à déstabiliser et à priver le peuple de ses droits».
« Le temps des bénédictions volées au peuple est passé» a lancé le ministre soulignant que , «changer le système de gouvernance nécessite un effort institutionnel basé sur une loi claire et cohérente, en faveur de la sécurité, de la stabilité et de la souveraineté du pays». « Ce qui est édicté dans le projet d’amendement de la Constitution et nécessite des compétences intègres et nationalistes travaillant pour l’intérêt de la nation. Et ces compétences existent», a-t-il soutenu.
De ce fait, ajoute Pr Ammar Belhimer, «il ne reste plus qu’à renforcer, par le biais d’un système législatif coordonné et efficace, le rôle des mécanismes de suivi, de contrôle et de concertation».
Chapeau bas aux agriculteurs
Dans un entretien au site électronique arabophone «Chabaket Akhabr el Watan», Ammar Belhimer, ministre de la Communication, porte-parole du Gouvernement s’est également attardé sur la situation économique du pays qui n’est « pas une caractéristique algérienne, car le monde entier aujourd’hui patauge dans les conséquences de la situation sanitaire exceptionnelle».
« La pandémie de Covid-19, a infligé de lourdes pertes aux grands pays et précipité la faillite de sociétés internationales. Néanmoins, notre pays a choisi sa voie, assurant la santé des citoyens et protégeant la vie humaine», a-t-il déclaré relevant un peu plus loin que «la production agricole a sauvé l’Algérie d’une véritable crise alimentaire grâce aux efforts des agriculteurs».
M.M.H