Algériens, prenez soin de votre pays !
Et voilà, le processus de mise en place d’une Algérie nouvelle est bel et bien enclenché, le Président de la République, Abdelmadjid Tebboune, vient de convoquer le corps électoral pour le 12 juin prochain afin qu’il choisisse ses représentants à l’Assemblée Populaire Nationale.
Abdelmadjid Tebboune vient aussi de signer la loi organique portant régime électoral en y introduisant des changements fondamentaux qui seront à même de bannir à jamais les pratiques illicites, clientélistes et tout ce qui peut entacher la bonne marche et la transparence de ces élections qui devront permettre aux meilleurs d’entre nous de nous représenter.
Maintenant, c’est à nous tous, aux algériennes et aux algériens qui ont souffert de la gabegie institutionnalisée, de l’incompétence élevée au rang de diplôme, des rapines en tous genres et du favoritisme de nous prendre en mains et de choisir ceux qui méritent vraiment notre confiance.
Les temps sont durs, les vaches maigres et les prédateurs ne lâchent pas prise, nous devons donc mettre toute notre force pour les empêcher de se réapproprier notre volonté, nos richesses et notre liberté.
L’Algérie fait face, depuis sa remise sur rails par ses enfants, d’attaques venant de divers horizons, internes et externes, le processus démocratique enclenché ne plait pas à beaucoup de ceux qui se repaissaient de nos richesses et les moyens utilisés sont de plus en plus pernicieux, les réseaux sociaux, les prête-noms et les traitres étant à leur tête.
Le retour de slogans contre les plus pérennes de nos institutions, l’appel à instaurer un climat de terreur en Algérie par la désobéissance civile sont là pour nous interpeller à faire très attention. Nous devons nous demander pourquoi ceux qui ‘nous conseillent’ et ceux qui ‘soutiennent’ les prétendues victimes du « régime en place » ne commencent pas par balayer devant leur propre porte : les poubelles ont débordé chez eux mais ils ne les voient pas !
Les atouts principaux de l’Algérie sont sans conteste ses jeunes, ses intellectuels et l’ensemble de ses citoyens qui ont toujours su la défendre contre ses ennemis. Ils continueront à le faire, même au péril de leurs vies !
Pour les prochaines élections, les enjeux sont multiples et les dangers très présents. Il faudrait, à mon sens, commencer par barrer la route à tous ceux qui ont bradé nos richesses, qui se sont « sucrés sur le dos du peuple » en s’arrogeant des droits sans commune mesure avec la confiance placée en eux.
Il s’agit de personnes, des algériens qui vont légiférer et non faire profiter leurs régions respectives d’avantages plus grands.
C’était d’ailleurs le premier leurre de certains de nos anciens députés : ils promettaient à leurs électeurs monts et merveilles s’ils étaient élus et ils taisaient le fait que ce n’est nullement leurs attributions, ils pouvaient en parler mais, et c’est là où le bât blesse, ils étaient trop faibles devant les membres de l’exécutif pour faire entendre leurs voix : ils devaient se taire pour ne pas perdre les avantages personnels qui leur ont été offerts !
Les barrières mises par la nouvelle loi organique vont concourir à asseoir une transparence salvatrice lors des joutes électorales mais le choix demeurera le fait des citoyens qui doivent éviter de tomber dans le piège des promesses jamais tenues.
L’Algérie nouvelle doit se faire avec ses enfants probes, intègres, compétents, ils existent, ils sont très nombreux mais ils ont été longtemps mis à l’écart, nous devons aujourd’hui leur faire confiance et leur permettre de participer à l’édification de l’Algérie voulue par le peuple, pour le peuple.
Tahar Mansour