Alger : le procès de l’assassinat d’Hervé Gourdel programmé pour début février
Il a été enlevé au cœur du massif du Djurdjura en septembre 2014, puis décapité. Le procès de l’assassinat d’Hervé Gourdel, un alpiniste français tué par un groupe terroriste, s’ouvrira le 4 février au tribunal de Dar El Beïda, à Alger, rapporte ce jeudi Le Figaro qui cite l’AFP.
L’assassinat du guide de montagne, âgé de 55 ans, avait été revendiqué par le groupe terroriste Jund al-Khilafa (Les soldats du Califat) ayant prêté allégeance à l’organisation Etat islamique (EI). « Jund al-Khilafa avait affirmé l’avoir exécuté en représailles à l’engagement de la France aux côtés des Etats-Unis dans les frappes contre l’EI en Irak », ajoute la même source.
Son corps, quant à lui, a été retrouvé dans un champ en janvier 2015, lors d’une opération de ratissage mené par les éléments de l’Armée nationale populaire (ANP). Suite à quoi, une vaste offensive avait été lancée contre ce groupe terroriste.
Une offensive qui avait permis l’élimination d’Abdelmalek Gouri, le chef du groupe criminel, quelques mois après cet assassinat abject. Il avait été abattu fin décembre 2014 dans la wilaya de Boumerdès.
En juillet 2016, presque la totalité des assaillants, qui composaient cette phalange, avait été éliminée.
De son côté, la justice algérienne avait poursuivi quinze personnes soupçonnées d’avoir participé à cet enlèvement et accusées notamment de «création d’un groupe armé terroriste», «prise d’otage» et «assassinat avec préméditation».
Cinq accompagnateurs algériens de la victime comparaîtront également pour « avoir hébergé un étranger sans autorisation », conclut la même source.
Skander Boutaiba