Agriculture : l’Algérie n’importera plus d’ail
Abdelhamid Hemdani, ministre de l’Agriculture et du Développement rural, a présidé hier, une réunion de travail consacrée à la filière Ail, au cours de laquelle plusieurs sujets liés aux procédures et mesures à prendre pour développer et renforcer cette activité ont été abordés à cet effet.
Outre les cadres du Ministère, des membres du Conseil National Interprofessionnel de filière de l’ail ainsi que les directeurs des instituts techniques concernés ont participé à cette réunion.
En plus de l’évaluation de la saison 2019-2020 en termes de production, de stockage et du système de contrôle de ce produit largement consommé, lors de cette réunion, des propositions ont également été présentées par des professionnels, qui favoriseraient la production nationale et stabiliseraient les prix de l’ail sur le marché, garantissant la pérennité de la filière et sa contribution effective à l’économie nationale.
Dans ce contexte, le ministre a souligné la nécessité de préserver les gains réalisés par les réalisations de ces dernières années, alors que l’Algérie est passée d’un grand importateur à un pays exportateur de ce produit, et cela est confirmé par la feuille de route sectorielle qui vise à réduire les importations et les dépenses publiques.
Dans le même contexte, M. Hemdani a souligné que malgré la réduction de la superficie allouée à la production d’ail au cours de la saison 2019-2020, l’Algérie ne recourra pas à l’importation, pour encourager la production nationale et préserver les intérêts des producteurs.
En confirmation de cette démarche, le Ministre a demandé aux directeurs centraux concernés de reconsidérer le dispositif d’accompagnement des acteurs de cette filière ail en impliquant tous les intervenants dans la rédaction et l’élaboration d’un nouveau système de régulation intégrant toutes les segments de la production (semences, accompagnement, soutien, recherche, transfert, exportation …).
Rabah Kourougli