Action marocaine à Guerguerat : une fuite en avant suicidaire
La propagande dans sa définition académique, est un moyen de communiquer, de passer un message (publicité, dépliants, affiches) à des fins de persuasions qu’elles soient positives ou négatives. Ce terme qui a progressivement été associé à une connotation négative par certains est synonyme de persuasion ou de communication de masse. Notre voisin de l’Ouest, le Maroc, de son « commandeur des croyants » Mohamed VI en sait quelques choses. Beaucoup même.
Alors que son armée est mobilisée depuis vendredi 13 novembre à Guerguerat, signe d’une violation flagrante du cessez-feu signé entre le (Polisario et le Maroc en septembre 1991), le Makhzen, fait encore appel à ses relais médiatiques, dans l’espoir, s’il lui en reste un, de faires croire d’abord que « la situation est sous contrôle », mais et aussi de faire l’impasse sur ses revers subis, rein qu’en deux jours de confrontations avec l’ALPS (Armée sahraoui), en droit absolu de défendre « la patrie ».
Plus grave encore, Hespress fait appel à un pseudo « spécialiste du dossier du Sahara marocain », qui, sans scrupule aucun affirme que « la question de la levée des armes dans les circonstances actuelles est exclue «, soulignant que ni « le Polisario « ni l’Algérie n’ont le courage de la faire ». Ahmed Noureddine, puisque, c’est de lui qu’il s’agit s’est même permis de dire que « si guerre il y avait, ce serait avec l’Algérie, avec une probabilité ne dépassant pas 50% «.
Quant au Polisario « il n’y a aucune possibilité que cela se fasse, le Maroc l’anéantirait dans les vingt-quatre heures «.
« Le spécialiste du dossier du Sahara marocain » a clairement indiqué que « le Maroc n’est pas confronté au front séparatiste mais à l’Algérie d’où la possibilité d’une guerre totale avec ce pays ».
Là, des faits historiques s’imposent car, vraisemblablement les Marocains, ne retiennent vraiment pas les leçons.
Le Maroc qui occupe en effet illégalement 80% des territoires du Sahara Occidental voulait faire de même avec l’Algérie, alors qu’elle sortait à peine du joug colonial français. C’était en octobre 1963 lorsque le Maroc tenait à annexer Bechar et Tindouf.
Le 8 du même mois, la jeune ANP (armée nationale populaire) algérienne défait les FAR marocains et reprend possession des deux oasis de Tindjoub et Hassi Beida, relatait le quotidien El Watan, dans l’un des ses éditions de 2013, à l’occasion du cinquantenaire de la Guerre des Sable,
Depuis, c’est la hantise du « Grand Maroc »
En 2013, pour ne rappeler que cet épisode, le secrétaire général du Parti l’Istiqlal, Hamid Chabat, a appelé clairement à mener une guerre contre l’Algérie afin de récupérer les régions de Tindouf et de Béchar. Une énième provocation marocaine.
Pourtant, jusque-là, aucun des responsables algériens n’a voulu tomber dans la polémique, usant à chaque fois de sagesse devant les provocations répétitives des Marocains.
Le 19 décembre 2019, au lendemain de son élection à la magistrature suprême, Abdelmadjid Tebboune n’a pas omis dans son allocution prononcée après la cérémonie de prestation de serment, de noter encore une fois que le dossier du Sahara Occidental est une «question de décolonisation» relevant de l’Organisation des Nations Unies et de l’Union africaine, soulignant qu’elle ne doit «pas envenimer les relations avec les frères marocains».
«L’Algérie œuvrera à préserver le bon voisinage et raffermir ses relations fraternelles avec les pays du Maghreb arabe», avait affirmé le Président Tebboune qui le confirme encore une fois à l’occasion d’un entretien accordé à France 24.
En effet, Abdelmadjid Tebboune, qui ne s’était pas appesanti sur les ressorts de la crise durable qui marque les relations bilatérales, a manifesté de profonds sentiments de fraternité à l’endroit du Marc, de son roi et de son peuple.
Il a développé une pertinente formule qui pourrait être l’équation diplomatique qui résume le mieux le contentieux bilatéral depuis l’Indépendance de l’Algérie et notamment depuis la guerre des sables de 1963 : « nous n’avons pas de problèmes avec les Marocains, ce sont les frères marocains qui ont des problèmes avec nous « ! En tout cas, « pas d’arrière-pensées « côté algérien, a-t-il précisé.
Une ANP, une fierté
Ahmed Noureddine que Hespress présente comme étant, un « spécialise du Sahara marocain », verse encore une fois dans l’affabulation.
Pour une raison qui reste à déterminer d’ailleurs, les Marocains préférant halluciner et vivre dans l’imaginaire niant la réalité du monde qui les entoure, et ce, à caque fois qu’il s’agit de l’Algérie.
« L’Algérie veut imposer une course aux armements alors qu’elle n’en a plus les moyens. Cela fait dix ans, que le Maroc modernise celui de ses Forces Armées Royales tout en peaufinant sa préparation pour parer à toute éventualité grâce aux manœuvres qu’il effectue régulièrement soit avec les pays européens, soit dans le cadre du Lion Africain avec les Etats-Unis d’Amérique », dit-il dans son semblant d’analyse. Pourtant, les classent des armées à travers du monde, établis par des organismes spécialisé, ne relevant (fort hersement) d’aucune monarchie du Golf, est clair à ce sujet attribuant, chaque année, les meilleures notes à l’ANP.
Les résultats des grandes étapes parcourues, ces dernières années, par l’Armée nationale populaire, digne héritière de l’Armée de Libération Nationale, dans tous les domaines et sur tous les échelons sont en effet, manifestes et palpables, ce qui a permis à nos Forces Armées de se hisser aux rangs les plus élevés qui cadrent parfaitement avec les exigences de préserver l’Algérie toujours et à jamais forte, redoutable, souveraine et indépendante.
L’Armée nationale populaire figure désormais parmi les plus puissantes armées du monde et parmi les leaders en Afrique. Selon Global Fire Power 2019, l’ANP occupe en effet la 27e au monde. L’Algérie reste ainsi la première puissance militaire du Maghreb.
Un fruit du hasard ? En Aucun cas. Les ambitions de modernisation de l’Armée Nationale Populaire sont grandes et infinies.
Ainsi dire, parallèlement à ces nobles missions, notre armée a poursuivi son processus de modernisation, conformément aux exigences de développement professionnel du point de vue de la formation et de l’équipement, en faisant le pari de l’excellence et de l’adaptation à la conjoncture et l’évolution de la situation.
Aujourd’hui, tous les spécialistes s’accordent à dire que « l’Algérie a réussi à mettre en place une véritable armée professionnelle, avec la consolidation de sa stratégie d’acquisition de technologies militaires nouvelles et de modernisation d’anciens équipements ».
Depuis 2006, le site mondial Global Fire Power (GFP) classe les armées de 137 pays à travers le monde en fonction des différentes armes, y compris les avions, les chars et les navires. Outre ces paramètres, le classement du site américain est basé sur des dizaines d’autres variables, telles que le personnel, le budget, le secteur de la sécurité, les capacités logistiques, la géographie, etc.
C’est donc en toute connaissance de cause, et selon des données paramétrées, que le GFP 2019 classe l’Armée nationale populaire algérienne (ANP) à la 27e place mondiale. En 2006, elle était à la 55e place, c’est dire le bond qualitatif et quantitatif effectué en l’espace de 13 années.
L’Algérie reste la première puissance militaire du Maghreb. En effet, le Maroc, la Libye et la Tunisie sont classées dans l’ordre aux 60e, 77e et 80e rangs mondiaux, alors qu’ils occupaient les 55e, 74e et 77e places en 2018.
L’Algérie est devenue «un exemple à suivre» dans le domaine de la lutte contre le terrorisme et en matière de maitrise «totale» de la sécurisation de ses frontières contre tous les dangers.
Mobilisés de jour comme de nui, qu’il pleuve ou qu’il vente, avec détermination et fierté, tout au long des frontières nationales, les éléments de l’ANP, conscients de l’ampleur de la responsabilité qui leur incombe et de la nature sensible des missions assignées, défendent ainsi, la souveraineté de la Nation, font face avec détermination, engagement et vigueur tout le temps à quiconque tente de porter atteinte à l’intégrité du territoire national, à la sécurité et à la stabilité du peuple algérien, ainsi qu’à ses ressources économiques et son tissu socioculturel.
La sécurité de l’Algérie ainsi que la préservation et le renforcement de sa défense nationale constituent le motif intrinsèque de l’existence de l’ANP, digne héritière de l’ALN. Préserver la dignité de l’Algérie, sauvegarder la sécurité de son peuple et protéger chaque parcelle de sa noble terre, sont en effet, « des missions invariables, voire même sacrées pour l’ANP, qui leur accorde l’importance et l’intérêt requis, et qui s’engage à leur parfait accomplissement, en toutes conditions et circonstances ».
« Toutes les frontières de l’Algérie sont entre «les bonnes mains des hommes de l’Armée nationale populaire» qui veillent à les défendre à la lumière de la politique constante de l’Algérie, basée sur le principe de non ingérence et de soutien aux pays du voisinage qui sont sa «profondeur stratégique», assurait à ce propos le général de corps d’armée Saïd Chanegriha, chef d’état-major de l’ANP au premier jour de sa visite de travail et d’inspection dans la 2ème RM/Oran, en août dernier.
«Dans ce contexte précisément, toutes nos frontières terrestres, nos eaux territoriales et notre espace aérien sont entre les bonnes mains des hommes de l’Armée nationale populaire, digne héritière de l’Armée de libération nationale, qui veillent à les défendre à la lumière de la politique judicieuse et constante adoptée par l’Algérie, qui s’articule sur le principe de la non-ingérence dans les affaires internes d’autrui, et ayant pour objectif de porter assistance aux Etats frères et amis, notamment ceux de notre voisinage», a encore souligné le chef d’état-major de l’ANP relevant que l’Algérie œuvre à travers ce soutien à «faire prévaloir les fondements de la sécurité, de la paix et de la stabilité politique et sociale au niveau des pays voisins que nous considérons comme notre profondeur stratégique qui doit être préservée».
« Devant cette réalité tangible il est de votre devoir, dans cette zone, de redoubler de vigilance, d’élever votre sens du devoir, d’assimiler les véritables enjeux de la réussite des missions qui vous sont assignées et d’œuvrer à acquérir les bonnes pratiques de la maîtrise combative et opérationnelle en respectant strictement les programmes de préparation au combat et de l’ensemble des consignes et des instructions adaptées à la nature des misions confiées», a dit le chef d’état-major de l’ANP à l’adresse des personnels et effectifs de la 2ème RM.
Une armée capable de relever tous les défis
L’ANP est en effet, vigilante et éveillée pour défendre les intérêts du pays et de son peuple d’autant que l’Algérie est entourée de dangers et d’ennemis. «Soyez sûrs que l’ANP, consciente des problèmes sécuritaires que connaissent certains pays de notre environnement géographique proche et lointain, connait pertinemment les dessous et les dimensions de tout ce qui se passe autour de nous avec tout ce que cela représente comme risques et menaces sur notre pays qui demeure ciblé par ses ennemis, et tant envié pour le bienfait de la sécurité dont jouit son peuple », avait relevé le chef d’état-major de l’ANP.
Cette conscience au sein de l’ANP, fait d’elle une Armée éveillée et vigilante. Une armée qui restera toujours le gardien loyal des intérêts suprêmes de la patrie conformément à la Constitution et aux lois de la République », pour reprendre un passage des nombreuses interventions de feu Ahmed Gaïd Salah, vice ministre de la Défense nationale et chef d’état-major de l’ANP, décédé le 23 décembre 2019.
L’Histoire a démontré que l’Armée Nationale Populaire, digne héritière de l’Armée de Libération Nationale, était présente à toutes les étapes décisives que l’Algérie a connues.
Le Peuple et l’Armée ont affronté ensemble toutes les difficultés et les épreuves, notamment pendant les durs moments que notre pays a vécus à cause du terrorisme barbare, contre lequel l’Armée nationale populaire a lutté, suivant une stratégie clairvoyante et avisée, et où ses éléments ont consenti, aux côtés de leurs frères des autres corps de sécurité et des citoyens, toutes franges confondues, de lourds sacrifices, car ces Hommes portent l’Algérie dans leurs cœurs, œuvrent à préserver sa sécurité et sa stabilité, et valorisent ce qui a été réalisé comme exploits, que ne peuvent nier que les ingrats. Aventuriers ! S’abstenir…
M.M.H.